Cette revue complète et bien structurée, présente régulièrement Latitude 41. Pour leur rendre la pareille, il nous faut un germanophone rédigeant un compte-rendu de ce qui paraît dans la revue. Je vais essayer de résumer le numéro d’août 2011 ; que les germanophones me pardonnent.
Quelques apports sur la biographie du violoniste belge Georges Krins, mort sur le Titanic.
Le 3 juin 1911 vers 3h, alors que la ville attendait que le soleil ne se manifestât, un paquebot flambant neuf faisait sa première entrée dans le port de Southampton. Malgré la pénombre, la présence de nombreux journalistes et badauds honorait l’Olympic, le dernier né de la White Star entouré de ses cinq remorqueurs. Ses essais en mer réalisés les 29 et 30 mai à Belfast avaient été concluants et, après une courte halte à Liverpool, son port d’attache, le vaisseau venait enfin mouiller dans le bassin anglais qui lui était réservé. Le jour même, à 11 h, son commandant Edward John Smith accueillait le maire de la ville, qui leva son verre à la santé de l’équipage au terme d’une visite officielle et d’un heureux déjeuner donné dans la salle à manger. Le 14 juin, équipage et passagers embarqués, l’Olympic quittait Southampton pour entamer son voyage inaugural…
L’ouvrage Les Français du Titanic se vend bien : il avait atteint les 1200 exemplaires vendus en début d’été. Une deuxième édition de l’ouvrage est donc prévue pour 2012. Le livre est en vente à la Cité de la mer, où l’affluence a été forte cet été, et le restera pendant une bonne partie de l’année 2012, et c’est l’un des plus demandés en consultation à leur médiathèque. Il était également en vente à la boutique du musée de la marine où les visiteurs intéressés par les paquebots affluaient pour voir l’exposition sur le cinquantenaire du France. Nous continuons à réfléchir activement aux commémorations de 2012. Dans les villes associées au groupe « Titanic Cities », celles-ci se dérouleront de fin février à fin octobre 2012. L’AFT continue actuellement à apporter sa contribution technique à la préparation de la scénographie sur le Titanic et l’émigration, dont l’inauguration à Cherbourg est toujours prévue en avril 2012.
C’est dans Ouest-France, le 9 avil 2011, que Thierry Dufournaud, membre de l’AFT, a trouvé cette photo du Nomadic à Belfast. On y voit le transbordeur en cours de restauration, la coque entièrement repeinte en blanc, ainsi que la structure qui a été construite afin que les ouvriers puissent y travailler par tous les temps. Impressionnants travaux, qui laissent à penser que les commémorations de 2012 à Belfast seront grandioses.
C’est au cours de l’un de mes séjours au Canada que j’ai décidé d’aller jusqu’à Ottawa pour y photographier le buste de sir Wilfrid Laurier, réalisé par Paul Chevré et exposé depuis juin 1912 dans le hall du l’hôtel Château-Laurier.
1912 Titanic Mystery Deluxe n’est pas le seul jeu ayant le Titanic pour décor. Publié il y a deux ans par la société Zylom, que les plus jeunes d’entre nous connaissent bien, il est disponible en version gratuite (accès limité) et payante (accès illimité). Si nous choisissons de le présenter aujourd’hui, c’est qu’après l’avoir testé, il nous a semblé que ce jeu méritait d’être mieux connu. Non pas que l’histoire soit fabuleuse, mais les graphismes sont plutôt réussis. Sa qualité principale est d’ailleurs le graphisme, qui lui vaut une note générale de 4/5 par les utilisateurs et les magazines spécialisés.
Le 9 avril 1912, veille du départ de Southampton, la White Star Line affecte Henry Tingle Wilde sur le Titanic en qualité de second. Wilde vient de l’Olympic où il occupait les mêmes fonctions. Il doit seulement effectuer le voyage inaugural, car la compagnie prévoit de lui confier le commandement d’un autre navire. Sa mutation entraîne des changements en cascade dans l’état-major du paquebot. William M. Murdoch précédemment second se retrouve premier lieutenant, Charles H. Lightoller est rétrogradé deuxième lieutenant et David Blair quitte le bord. Dans sa précipitation, il emporte avec lui la clé de l’armoire du téléphone du nid-de-pie. Il oublie également de prévenir son remplaçant, Charles Lightoller qu’il a caché les jumelles des vigies dans sa cabine pour éviter qu’on ne les vole. David Blair ayant quitté le Titanic, plus personne ne sait désormais où se trouvent les jumelles. Le téléphone pourra être utilisé puisqu’il existe un double de la clé de son armoire. Les vigies ne devront en revanche compter que sur leurs yeux.
Nous ne résistons pas au « plaisir » de partager avec vous quelques trouvailles faites sur l’Internet ou dans la littérature pour les enfants ; tout n’est pas de bon goût… comme d’habitude ! Heureusement, on trouve aussi quelques pièces rares, comme des affiches de films anciens plutôt méconnues.
Un capitaine de 1912 donne son avis sur le naufrage.