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Le naufrage du Titanic a inspiré, en l’espace de quelques décennies, des centaines d’artistes, écrivains, poètes, dramaturges, cinéastes et compositeurs. Son pouvoir de fascination ne s’est jamais démenti. Publicitaires en mal d'inventivité, journalistes, humoristes et dessinateurs contemporains ne s’y trompent pas : une référence au géant de la White Star Line, c'est l'assurance de faire mouche à chaque coup. Le Titanic est un symbole universel. Un symbole de tout et de rien. Son image n’a-t-elle pas été détournée, caricaturée à l’extrême ? Ne l'a-t-on pas banalisée ? Loin de ces interrogations dignes d’un sujet du bac philo, il est un aspect de cette catastrophe qui conserve tout son sérieux, toute sa gravité, toute sa solennité : c’est sa dimension strictement humaine. Dans ce domaine, on confine à la sacro-sainteté. De part et d’autre de l’Atlantique, des passionnés remuent ciel et terre pour retracer l’itinéraire des survivants du Titanic, pour retrouver toutes celles et tous ceux qui, de près ou de loin, ont eu un rapport quelconque avec lui. Combien d’anecdotes oubliées ou méconnues se perdent-elles encore dans son sillage, languissant d’être exhumées ? Le petit article qui suit cette (longue) introduction vous propose justement de découvrir une de ces anecdotes, surprenante, émouvante et dramatique. Mais comment pourrait-il en être autrement s’agissant du Titanic ?
Le 21 avril 2001, une trentaine de membres de l’Association Française du Titanic s’est réunie à Paris, pour notre 3ème rencontre. Après un petit déjeuner sympathique au pied de l’Opéra, nous nous sommes rendus à Paristory, un spectacle extraordinaire qui a permis à nos membres de province, mais aussi à beaucoup de parisiens, de découvrir notre capitale d’un œil différent. Un repas gastronomique nous attendait aux Noces de Jeannette.
C’est avec grand plaisir que nous vous annonçons la naissance du site Internet de l’Association Française du Titanic, mis en place par Philippe Mélia, membre de l’AFT.
Souvenez-vous : le n° 7 de Latitude 41 était largement consacré à Marie Lefebvre et à ses quatre enfants, seuls passagers Français embarqués en 3ème classe, tous victimes du Titanic. Franck Lefebvre, l’époux de Marie, était ensuite rentré en France, avant de « disparaître » vers 1929. Mon article se terminait sur des questions auxquelles je ne pensais pas qu’on apporterait un jour des réponses. C’était sans compter sur la détermination de Nicole et Christian Gorrée-Wery : ces passionnés habitent près de Liévin, la ville des Lefebvre. Ils ont passé une grande partie de leur temps libre à parcourir la région, s’attardant aux archives. C’est là qu’ils ont trouvé des documents qui avaient échappé à mon enquête, et quels documents !
Yves Caffy, membre de l'AFT, confie quelques souvenirs de ses moments passés avec Michel Navratil
Ainsi, Michel Navratil, alias Lolo Hoffmann, est parti. Le 30 janvier 2001, dans le courant de l’après-midi, c’est sa fille, Elisabeth, qui m’a appris la triste nouvelle au téléphone. Michel n’a pas souffert, il est parti comme il a vécu, discrètement. Elisabeth souhaitait le secret le plus absolu sur la disparition de son père, pour éviter les vautours et les journalistes.
Le samedi 21 avril 2001 aura lieu à Paris la troisième rencontre de l’Association Française du Titanic. Le succès que cette rencontre a remporté les deux premières années nous a amenés à renouveler cette expérience enrichissante en 2001, pour fêter dignement l’arrivée du troisième millénaire : dans un sens, le Titanic se montre bien plus insubmersible que prévu…
Le samedi 3 juin 2000 a eu lieu à Paris la seconde réunion annuelle de l’Association Française du Titanic. De nombreux membres se sont rencontrés pour la première fois, lors d’une journée qui a été exceptionnelle.