Et si le Titanic n’avait pas coulé ?

14 avril 1912, 23 h 30 : Frederick Fleet, au poste de vigie, ne voit pas l’iceberg à temps ; trop tard pour faire la manœuvre à bâbord. Le Titanic le percute de plein fouet et à pleine vitesse. Le choc, très violent, est ressenti dans tout le navire. Une partie du mât avant s’est brisée et la proue s’est enfoncée profondément dans l’iceberg, heureusement seul, le premier compartiment étanche est touché. Les dégâts sont impressionnants mais ne mettent pas le navire en péril.

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Manger en 1912

En lisant les premières épreuves du travail admirable de Franck Gavard-Perret sur le Restaurant à la Carte du Titanic, je me suis dit que nous pourrions peut-être publier un petit travail sur la manière de s’alimenter en 1912. En feuilletant les magazines de 1908 à 1912, qu’ils soient hebdomadaires ou mensuels, je me suis aperçu que quelques sujets étaient régulièrement traités, comme si les journalistes n’arrivaient pas à y mettre un point final et devaient y revenir à chaque édition, porteurs d’informations nouvelles. Parmi les sujets les plus régulièrement abordés, on trouve : l’armée allemande qui grossissait ses rangs et devenait une menace ; les têtes couronnées d’Europe ; la politique intérieure ; les salons d’art ; les visites de souverains et chefs d’État en France ; la puissance de l’aviation civile et militaire qui, malgré les accidents mortels qu’on déplorait presque au quotidien, promettait d’être la prochaine arme révolutionnaire en cas de conflit ; les manœuvres militaires autour de points stratégiques, comme si l’Europe se préparait à quelque guerre ; les grands sportifs notamment les boxeurs et les tennismen ; les animaux ; les pièces de théâtre ; la littérature et notamment la poésie ; les avancées technologiques ; l’hygiène corporelle et à la maison ; ou encore la qualité de la nourriture que l’on trouvait dans les assiettes de l’époque. Ce sujet a évidemment retenu toute mon attention et j’ai tenté d’en faire ce court article… édifiant par ses informations.

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Vue magnifique du Restaurant à la Carte de l’Olympic (Coll. Günter Bäbler)

Hommage rendu à Auguste Louis Coutin (7 mars 1884 – 15 avril 1912) et à ses compagnons  du Restaurant à la Carte

C'est en 2004 que je me suis inscrit en tant qu'étudiant en Histoire à l'Université de Savoie de Chambéry, ville d’où était originaire un homme disparu dans la catastrophe du Titanic quatre-vingt-douze ans plus tôt... Cet homme, c'était le Savoyard Auguste Louis Coutin, employé au Restaurant A la Carte, qui n'existe aujourd'hui que par la multitude des listes des personnes à bord disponibles sur l'Internet... Un nombre suffisant d'éléments le concernant n'ayant pas encore été trouvé pour lui consacrer une biographie achevée, l'article se tourne brièvement vers son camarade Jean Baptiste Blumet, né à Venthon (Savoie) et retrace tant bien que mal le quotidien du personnel du Restaurant A la Carte. Rendre hommage à ces derniers est par conséquent le but principal de cet article...

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Le mot du Président

L’an prochain, l’Assemblée générale se déroulera à Paris comme il en a été décidé. J’espère que nous pourrons prolonger ce dixième anniversaire pour ceux qui n’ont pu se rendre à Cherbourg. L’organisation à Paris n’est pas simple : les prix pratiqués sont exorbitants, et les réservations se font longtemps à l’avance. Nous n’avons pas encore le coût, même approximatif mais elle se déroulera le samedi 18 avril 2009 qui correspond à la période commune de vacances des trois zones en France ; toutes mes excuses pour nos amis étrangers.

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Difficile à dire si c’est un train transatlantique ou non. (Coll. AFT – Robert R. Shotton)

La ligne Paris Cherbourg

Bien que le site de Cherbourg se prête fort bien à l’exploitation d’un service maritime de voyageurs, elle n’en était pas moins un port de guerre avant tout. Et il fallait en tenir compte ! Rien ne pouvait s’y faire sans l’accord des autorités militaires. Le Havre avait été désigné, dès 1847, comme tête de ligne d’un service transatlantique français. Cherbourg aurait pu avoir sa chance grâce à ses bassins en eau profonde ; mais à cette époque, le rail n’y était pas encore parvenu et les routes de pénétration vers l’intérieur étaient médiocres. Il n’en était pas de même pour le Havre déjà relié à Paris par voie ferrée et aussi par la Seine. On retrouvait, là encore, la primauté du Havre sur Cherbourg.

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René Pernot

René Pernot, chauffeur de maître

Lors d’un voyage vers le Jura, début juin de cette année, nous décidons de prendre contact, en Haute-Saône, avec un journaliste, M. Legay, dont l’adresse m’avait été donnée voici quelques années par Olivier Mendez. Ce monsieur, de plus de 80 ans, à l’œil malicieux, à la vie bien remplie de voyages et d’anecdotes savoureuses, se souvenait , bien naturellement de l’aventure extraordinaire qu’il avait vécue en 1991, alors qu’il était correspondant pour le journal de la région. René Lejay faisait, à l’époque, des recherches généalogiques sur une grande famille locale. Accompagné de son épouse, il enquêtait, de-ci delà, à la recherche d’éléments. Les voilà dans le cimetière de Volon (sud-ouest de Vesoul), épluchant toutes les inscriptions sur les tombes, dont certaines abandonnées… et il relève, sur l’une d’elles, une inscription énigmatique. Sur une stèle, en bas : « À la mémoire de René Pernot, naufragé du Titanic, le 14 avril 1912, âgé de 40 ans. »

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La statue de la Liberté dont deux exemplaires plus petits sont en France.

Voyage aux U.S.A.

Au cours d’un voyage avec une école de Nîmes, dans le Gard, se déroulant du 4 au 13 avril 2007, à destination de New York et Washington, avec mon époux, nous sommes partis sur les traces de certains passagers du Titanic.

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Le mot du Président

Voici enfin le numéro deux de cette année anniversaire. Des problèmes imprévus n’ont pas permis de le sortir avant. Il est essentiellement tourné vers le fonctionnement de notre Association. Nous n’abandonnons pas nos recherches pour autant. Elles sont de plus en plus ardues. Mais l’AFT prend un autre visage et communique beaucoup plus avec l’extérieur, ce qui nous vaut d’être en ce milieu d’année 107 adhérents : du jamais vu.

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Le stand d’Aymeric

L’AFT en Auvergne

Depuis la pétition lancée pour sauver le Nomadic, j’ai joint l’utile à l’agréable : je me suis inscrit dans un club de collectionneurs pour faire découvrir l’AFT et nous faire connaître un peu plus. Après avoir laissé une trace de notre association sur Nice avec la famille Goldenberg, me voilà maintenant de retour en Auvergne où je réalise de nombreuses expositions.

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