Le mot du Président

Voici enfin le numéro deux de cette année anniversaire. Des problèmes imprévus n’ont pas permis de le sortir avant. Il est essentiellement tourné vers le fonctionnement de notre Association. Nous n’abandonnons pas nos recherches pour autant. Elles sont de plus en plus ardues. Mais l’AFT prend un autre visage et communique beaucoup plus avec l’extérieur, ce qui nous vaut d’être en ce milieu d’année 107 adhérents : du jamais vu.

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Le stand d’Aymeric

L’AFT en Auvergne

Depuis la pétition lancée pour sauver le Nomadic, j’ai joint l’utile à l’agréable : je me suis inscrit dans un club de collectionneurs pour faire découvrir l’AFT et nous faire connaître un peu plus. Après avoir laissé une trace de notre association sur Nice avec la famille Goldenberg, me voilà maintenant de retour en Auvergne où je réalise de nombreuses expositions.

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La photographie aérienne (P.A.)

Tout en collectionnant des cartes postales sur notre passion commune, j’ai remarqué que certaines d’entre elles avaient une prise de vue d’une hauteur bien curieuse. Pas curieuse dans le sens bizarre, mais connaissant les lieux, notamment à Cherbourg où à l’époque, il n’y avait pas de bâtiment (ou autre) assez haut pour de tels clichés. Il semblerait que ces clichés aient été pris soit de ballons captifs soit de cerfs-volants. Le premier cliché fut pris d’un ballon captif gonflé à l’hydrogène par Gaspard-Félix Tournachon. Ce cliché représentait le Petit-Bicêtre, aujourd’hui le Petit-Clamart. Quant au premier cliché réalisé en 1887 par cerf-volant, il aurait été pris, semblerait-il, par un météorologue anglais, E. D. Archibald.

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Annie Eliet, le jour de son baptême en juillet 1945 avec Ninette Aubart sa marraine assise à droite avec une jupe rayée. (Coll. Annie Panier-Eliet)

Ninette Aubart

Biographie de Ninette Aubart, maîtresse de Benjamin Guggenheim et rescapée du Titanic, par sa filleule Annie.

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Le mot du Président

Voici le premier numéro de notre dixième année d’existence. Nous pouvons dresser un bilan plus que positif de toutes ces années actives. En premier lieu toutes les recherches effectuées par les uns et les autres autour de « nos Français » et les réalisations qui ont suivi : Roger Bricoux, Fernand Omont, Berthe Leroy… avec pour certains une plaque commémorative, pour tous un numéro spécial de Latitude 41 ou des articles très fournis malgré, parfois, une pénurie de documents ou le refus des descendants de collaborer.

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Objets du Titanic : les expos européennes continuent

Depuis l’exposition « Trésors du Titanic » à la Cité des Sciences de Paris en 2003, les objets remontés de l’épave continuent leur tournée en Europe. On a notamment pu les observer de nouveau cet été à Kiel, au Nord de l’Allemagne du 16 juin au 12 août 2007. Installée dans le Osteseehalle, un bâtiment de verre et d’acier abritant aussi bien les matchs de handball que des représentations théâtrales ou même des spectacles de danse moderne, l’exposition était intitulée « Titanic – Einladung zu einer Zeitreise » (Titanic – Un voyage dans le temps). L’événement étant à nouveau organisé par la « RMS Titanic incorporation », la présentation et la disposition des objets étaient à peu près les mêmes qu’il y a quatre ans à Paris.

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Comment on coule une statue de bronze

Il nous semblait difficile de publier la biographie de Paul Chevré, sculpteur, sans apporter un minimum d’informations sur cet art dont nous ne sommes nullement spécialistes. Nous avons donc interrogé nos volumineuses archives qui, encore une fois, ont prouvé leur efficacité et leur utilité. En effet, dans le n° 3 de La Science et la Vie (l’ancêtre du Science et Vie actuel), daté de juin 1913, et donc contemporain de Paul Chevré, nous avons trouvé, sous la plume de Georges Gombault, cet important article sur Comment on coule une statue de bronze. En voici les principales pages, qui éclaireront le lecteur et lui donnera peut-être envie de pousser sa recherche sur le sujet passionnant de la fonderie et de la sculpture.

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Détails de Jeunesse, œuvre signée Paul Chevré (1909) – collection Olivier Mendez

Catalogue partiel des œuvres de Paul Chevré

Ce catalogue est forcément partiel et devra être complété et corrigé. À l’évidence, Paul Chevré a été l’auteur de nombreuses œuvres dont nous n’avons pas le nom ; par exemple, dans l’album familial que nous a confié François Chentrier, se trouve un cliché du Monument à Samuel de Champlain, pris dans l’atelier de Paul Chevré, probablement au début de l’année 1898. Sur la gauche de la photo, on devine des œuvres, mais nous en ignorons tout. Chevré « partageait-il » un atelier avec d’autres artistes ? Les statues que l’on devine sont-elles les siennes ? S’agit-il d’œuvres ou d’études ? Autant de questions – et bien d’autres – auxquelles nous ne saurions répondre avec assurance.

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Ce portrait studio de Paul Chevré a été retrouvé dans les archives de la famille Chentrier en 2001

Paul Chevré

Au cours des dernières années, Latitude 41 a eu le grand plaisir et l’honneur de présenter à ses lecteurs et aux chercheurs du monde entier d’abord la biographie de Pierre Maréchal[1] puis celle de Fernand Omont[2], passagers de 1ère classe qui, avec Paul Chevré, survécurent au naufrage du Titanic. Il manquait pour clore nos recherches sur ce trio français une étude consacrée à Paul Chevré, sculpteur de renom : c’est au­jourd’hui chose faite, à travers ce numéro spécial qui, nous l’espérons, lui rendra hommage. Sans la patience et l’obstination, ces recherches com­pliquées, longues mais ô combien passionnantes, n’auraient jamais abouti. Il nous a fallu sortir de leur oubli bien des documents non seu­lement en France, mais aussi au Canada et en Belgique ; cette fois en­core, les données disponibles étaient tellement éparpillées qu’il nous a fallu tenter reconstituer un puzzle géant, loin d’être complet. Paul Che­vré était un artiste, et donc un personnage complexe. Son œuvre nous parle aujourd’hui plus que l’homme lui-même, qui ne fut qu’un survi­vant en sursis : en effet, jamais Chevré ne se remit d’avoir survécu au naufrage, et il en mourut 22 mois plus tard, affaibli par la maladie cer­tes, mais probablement aussi moralement épuisé d’avoir été « un survi­vant du Titanic ». Étrange destin que celui de ce sculpteur talentueux, ignoré, voire méprisé en France et qui dut s’expatrier au Canada pour y produire ses œuvres les plus grandioses. Sans la rencontre de descendants de l’artiste, François Chentrier, son épouse Odile et Agnès Chentrier, quelques éléments biographiques et de précieux clichés photographiques ne seraient jamais sortis de la sphère familiale : nous remercions ici tous ceux et toutes celles qui ont apporté à nos recherches leur aide précieuse : les fidèles Alain Dufief et Franck Gavard-Perret, mais aussi Robert Shotton, Christian et Nicole Gorree-Wery, Daniel Dupont, Philippe Latger, Daniel Drouin[3], David Gagné, Günter Bäbler, les archives de la ville de Qué­bec, Alan Hustak, Encyclopedia Titanica, M. Pascal Deroche, des archives de la ville d’Asnières, M. Jean-Charles Virmaux, et M. Guerra, artiste archi­viste de la Société des Artistes Français. Les sites Wikipedia et Chronobio ont été d’un grand secours.

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