Louise Deloye, veuve française oubliée
Dans les premiers jours qui suivirent le naufrage du Titanic, les journaux publièrent des listes partielles de victimes dont les noms furent souvent incorrectement orthographiés. C’est le cas du Petit Journal, dans un article paru en page 4 de son édition du dimanche 21 avril 1912, rubrique « Dernière heure ». Sous l’intitulé « La catastrophe du Titanic », plusieurs sujets y sont traités et le premier concerne les victimes françaises. Si les patronymes de Marcel Cornaire et d’Adrien Chaboisson, cuisiniers français du Restaurant à la carte, sont corrects, il n’existait personne à bord qui puisse correspondre à « Monrose, interprète, 27 ans[1] ». C’est ensuite la dernière victime citée qui attire notre attention : « Victor Robine, valet de chambre du colonel Astor, né à Valentigney (Doubs) ».
