La collection de Robert Shotton

Je tiens à te remercier, mon ami, mon frère, mon pote ; mon cher Bob, pour le legs de ta collection Titanic. Elle ne prendra pas la poussière et ne restera pas au fond d’un placard, je t’en ai fait la promesse et elle sera tenue. Elle est la vitrine de l’association que tu as créée en 1998. Certes tu n’es plus là pour m’accompagner lors de nos expos mais tu es dans nos cœurs et nos pensées ; nous avions vu ensemble pour donner un nom a cette exposition Itinérante : désormais elle se nommera « La légende du Titanic : hommage à Robert Shotton ».

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L’AFT soutient des œuvres caritatives

Voilà plusieurs années que je fais des expositions sur ma région et un peu partout en France, des demandes affluent et concernent généralement des expositions dont les profits reviennent à des bonnes causes. Par exemple, lors du centenaire du naufrage l’exposition que j’avais organisée avec le soutien de l’AFT et la participation de mes plus proches amis, Robert Shotton, Monsieur et Madame Christophe Chastanet venus spécialement ainsi que Jean-Paul Henrion et son club de Massy pour m’aider et me soutenir afin de pouvoir verser à l’association Valentin Hauy, un chèque de 2 000 euros après déductions de tous les frais annexes. La biennale de Ceyrat au profit des enfants malades de l’hôpital d’Estaing à Clermont-Ferrand a permis d’offrir à celui-ci toute une salle équipée pour accueillir les parents et les enfants dans un salon complément aménagé et, dernièrement, j’ai participé à la journée contre la mucoviscidose, qui a permis de récolter plus de 14 000 euros.

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Le Nomadic à Cherbourg

AG 2018 à Cherbourg

Comme cela a déjà été annoncé, l’Assemblée générale 2018 se tiendra à Cherbourg les 14 et 15 avril prochains. La Cité de la Mer, partenaire de notre association, nous accueillera gracieusement le samedi après-midi, nous permettant de tenir notre assemblée entre ses murs et de visiter (ou revisiter, pour ceux qui l’ont déjà vue) l’exposition consacrée au Titanic. Le dimanche matin, un hommage sera rendu à Robert Shotton dans un lieu qu’il affectionnait.

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Edwin Herbert Keeping et Amalie Henriette Gieger

Au début du XXème siècle, la fortune se mesurait à coup de comptes en banque généreusement fournis, de vastes propriétés ou de biens matériels hors de prix que l’on aimait à montrer à ses connaissances. Elle s’évaluait aussi par la capacité de certains à pouvoir se faire accompagner dans leurs déplacements par leur propre domesticité, représentée par un valet, une femme de chambre, un chauffeur, une gouvernante chargée de s’occuper des enfants, ou parfois même, de son propre cuisinier. Avoir la chance de pouvoir bénéficier de son personnel privé lors de voyages s’étalant parfois sur plusieurs mois, sous-entendait un coût supplémentaire pour ceux qui avaient recours à ce service. La famille Widener appartenait à cette caste de privilégiés qui pouvait aisément s’offrir ce luxe par la présence à bord du Titanic du valet de Messieurs George et Harry, Edwin Herbert Keeping, et de la femme de chambre d’Eleanor, Amalie Henriette Gieger.

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Harry Widener

Harry Elkins Widener

L’ironie du sort voulut que beaucoup de jeunes futurs héritiers participent à cette traversée inaugurale en compagnie de leurs parents : Richards Norris Williams II, le futur champion de tennis ; John Borland Thayer III, dit Jack ; ou encore le très jeune John Borie Ryerson, treize ans, sur lequel le patriarche de la famille avait mis tous ses espoirs de succession après le brutal décès de l’aîné, quelques jours avant le départ du Titanic. Ces trois fils eurent la chance de survivre au désastre, à contrario de leurs pères, dont on ne retrouva même pas les corps. Ce ne fut hélas pas le cas d’Harry Elkins Widener, vingt-sept ans, premier né mâle du richissime George Dunton Widener, et logiquement futur dirigeant de l’empire familial, qui suivit son père dans la mort.

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Vie de l’association

2017 touche à sa fin, et l’année qui vient sera symbolique pour l’AFT qui célébrera sa vingtième année ! Ce sera pour nous l’occasion de nous retrouver lors de notre assemblée générale à Cherbourg, et de revenir ensemble sur ces vingt ans de passions partagées. Cette année 2018 sera pour nous l’occasion de nous souvenir du travail accompli, de nos joies communes et, aussi, de rendre un nouvel hommage à ceux qui ne sont plus parmi nous.

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The Bridge 2017 : le retour du Queen Mary 2 à Saint-Nazaire

Quel passionné de paquebots a pu passer à côté d’un tel événement relaté par les médias ? Le retour du Queen Mary 2 (2003-) dans son port de construction constituait à lui seul une raison de se rendre à Saint-Nazaire en cette fin de juin. Bien sûr, cette courte mais agréable visite du paquebot de la Cunard Line n’était pas une simple visite de courtoisie, quatorze ans après sa naissance dans les ex-Chantiers de l’Atlantique, aujourd’hui rebaptisés STX France. Prévue dans le cadre plus large de la course transatlantique, the Bridge, débutée il y a cent ans lorsque des soldats américains débarquaient sur les côtes Saint-Nazairiennes, la venue du Queen Mary 2, a marqué le point d’orgue. Sister-ship des plus récents Queen Victoria (2007-) et Queen Elizabeth (2010-), le QM2 a opéré une manœuvre des plus réussies dans la Forme Joubert lors de son arrivée dans le port de Nantes/Saint-Nazaire.  Ancienne cale sèche, spécialement construite pour accueillir le joyau français des années 1930, le Normandie (1935-1942) rival d’un certain Queen Mary (1936-1967), la forme Joubert n’avait pas pu servir de cale sèche (350 mètres) pour la finition des travaux d’aménagement du futur navire de la Cunard Line en 2003/2004. En effet, la cale étroite empêchait les ouvriers d’accéder à certaines zones du navire, le plus long (345 mètres) à cette époque. Depuis, le record de longueur a été attribué à l’Harmony of the Seas, également construit dans les chantiers saint-nazairiens.

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L’analyse historiographique d’un « classique » ou faut-il redécouvrir le livre The Maiden Voyage de Geoffrey Marcus (1969) ?

L’idée de consacrer un article à un grand « classique » de la volumineuse bibliographie du Titanic a une origine double. Elle est d’abord née d’une discussion survenue sur le Titanic Forum dans une rubrique intitulée « Comment sait-on tout ça ? L’historiographie du Titanic ». Pour les moins initiés à ce champ de l’Histoire qui m’intéresse tout particulièrement, l’historiographie consiste à étudier l’histoire de cette discipline, tant les débats que les évolutions qui ont porté sur les connaissances (construites, déconstruites, discutées, nuancées etc...), les méthodes d’analyse et d’écriture qui ont muté, les angles choisis pour aborder un sujet d’étude etc... La seconde raison est l’acquisition récente de la première édition d’un ouvrage, désormais ancien dans l’historiographie du Titanic, devenu un « classique ». Aussi, à l’instar de la rubrique intitulée « Classique » que publie l’excellente revue L’Histoire sur un livre spécifique qui a marqué des générations d’historiens, ai-je entrepris la relecture d’un « classique » et une analyse historiographique de son contenu, près d’un demi-siècle après sa parution. Vous avez dit La Nuit du Titanic ? Je ne pouvais me lancer dans une pareille aventure, bien que l’idée de revisiter l’ouvrage de Walter Lord est considérablement séduisante. Aussi ai-je choisi de relire The Maiden voyage (le voyage inaugural) de Geoffrey Marcus. J’adresse mes remerciements aux chercheurs Samuel Halpern et Paul Lee pour leurs travaux qu’ils m’ont autorisé à citer.

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Eleanor Elkins Widener

Eleanor Elkins Widener

Dans le monde de la haute couture, il est fréquent de dire : « c’est la femme qui fait la robe ». Sous-entendu, c’est celle qui porte la tenue qui révèle la beauté de cette dernière, et non l’inverse. Dans la riche société de la Belle-Époque, on pouvait dire : « c’est la femme qui fait l’homme ». Sans une belle Lady à son bras pour descendre les marches du Grand Escalier du Titanic, le plus riche des passagers n’était rien qu’un anonyme parmi d’autres. Effectivement, cela reléguait la gente féminine au rang d’objet, destiné à asseoir la puissance de celui qui l’accompagnait. Mais après tout, devaient-elles s’en plaindre ? Probablement que non, car elles avaient une vie que beaucoup de leurs semblables devait envier ; même si certaines cachaient parfois leur désespoir d’être délaissées au profit des affaires ou de maîtresses sous le maquillage, les belles toilettes et les bijoux étincelants. Eleanor Widener fut une femme respectée, admirée, et surtout forte, ayant épousé l’un des hommes les plus fortunés des États-Unis ; mais dont l’existence fut digne d’une tragédie grecque.

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George Dunton Widener

George Dunton Widener

Dans les coursives et les salons feutrés de la première classe du Titanic se distinguait une communauté toute particulière : les Pennsylvaniens. Ces derniers, souvent millionnaires, résidaient pour la plupart dans la Main Line, la riche et confortable banlieue de Philadelphie avec ses propriétés toutes plus fabuleuses les unes que les autres. Ils étaient proches voisins, amis, entretenaient pour certains des relations d’affaires, et tous se retrouvèrent à bord du plus luxueux navire du début du XXème siècle pour une traversée qui devait clore en beauté leur séjour européen. Parmi eux se trouvait la toute puissante famille Widener, avec à sa tête, George Dunton.

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