Nouvelle traduction du livre de Lawrence Beesley

Il y a une dizaine d’années, j’ai découvert le magnifique « Projet Gutenberg », un site réunissant un grand nombre de textes dans le domaine public, et donc en accès libre et gratuit. Quelle joie ce fut de découvrir alors quelques livres de rescapés du Titanic, que ce soit Archibald Gracie (dont le livre avait été traduit en français, dans une version désormais assez rare), Charles Lightoller (qui ne l’a jamais été), et Lawrence Beesley. À l’époque, donc, je m’étais mis à dévorer la prose de ce dernier et j’en avais entrepris une traduction, afin de la partager avec mes amis du forum du Titanic ! En 2012, alors que ma traduction progressait petit à petit, une autre est sortie ; si je ne l’ai jamais lue, les avis que j’en ai eus étaient assez mitigés. Elle contiendrait des erreurs assez basiques et ne serait pas d’excellente qualité.

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Le coin du lecteur : Rich Men, Poor Men, Ryersons on the Titanic de Phylllis Ryerse

Parmi le gratin du paquebot britannique, les Ryerson n'étaient pas des personnalités comme les autres. Certes, ils vivaient dans l'opulence ; mais leur présence à bord était totalement inattendue. En effet, la traversée inaugurale du dernier né de la White Star Line ne venait pas clore joyeusement de dispendieuses vacances en Europe, ou en Orient ; pas plus qu'elle ne ramenait dans sa patrie le chef de famille après un fructueux voyage d'affaires. Non ! Le couple et ses trois enfants avaient été rappelés plus tôt aux États-Unis suite au décès brutal de leur fils et frère aîné, Arthur Jr, le 8 avril, dans un accident d'automobile.

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Le canot B, retrouvé en mer

L’odyssée des canots « Engelhardt » du Titanic

Identifiés par une lettre (A, B, C, D), les quatre canots « Engelhardt » étaient des sortes de radeaux dont les côtés pouvaient être repliés pour faciliter leur stockage en position de route en dehors des bossoirs. Si les canots C et D ont pu être mis à l’eau normalement, vers 1 h 50 et 2 h 05, le A et le B ont, quant à eux, été projetés à l'eau tandis que deux équipes s’activaient à les préparer. C’est depuis ces embarcations que ceux qui avaient pu y prendre place ont été les témoins des instants les plus tragiques de la fin du grand paquebot. Les notes biographiques qui suivent montrent à quel point ces survivants – de profils très divers – sont, pour la plupart, restés marqués par l’épreuve.

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Albert Mallet : son dernier courrier

Le 10 avril 1912, la famille française Mallet, composée de trois personnes : père, mère et fils, embarque à Cherbourg sur le paquebot Titanic de la White Star Line, qui effectue sa première traversée transatlantique, au départ de Southampton et à destination de New York. Initialement, les Mallet ont prévu de faire la traversée à bord du France de la Compagnie Générale Transatlantique, dont le départ du Havre a lieu 10 jours plus tard. Mais, pour une raison indéterminée, ils ont modifié leurs projets.

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Vie de l’association

Dans ce numéro, vous trouverez un gros article de François Codet consacré aux quatre radeaux du Titanic et à leurs occupants qui eurent, en particulier pour les occupants temporaires des radeaux A et B, les conditions de survie les plus éprouvantes de la tragédie. Alain Dufief vous propose pour sa part une émouvante trouvaille : la toute dernière carte postale d’Albert Mallet, expédiée de Cherbourg le jour même du départ. Ce n’est là qu’une mise en bouche puisque nous publierons dans notre prochain numéro double un excellent dossier d’Alain sur un autre passager français du Titanic, qui eut pour sa part la chance de survivre au drame.

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Du côté des revues des autres associations

Si les différentes assemblées générales ont toutes été annulées suite à la pandémie de Covid-19, les associations se sont d’avantage concentrées sur leurs revues pour offrir des articles variés en cette période de confinement et les auteurs de leurs articles se sont surpassés pour offrir un voyage à travers différents sujets.

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Bilan moral de l’AFT

Notre assemblée générale, prévue pour la mi-avril 2020 à Rouen, a dû être annulée lors de la mise en place du confinement face à la crise du coronavirus. À l’heure actuelle, les incertitudes concernant l’évolution de l’épidémie rendent difficile l’organisation d’un événement qui demanderait de réunir des gens provenant des quatre coins du pays. Aussi la tenue d’une assemblée générale de l’AFT en 2020 est-elle compromise. Exceptionnellement, donc, notre bureau a décidé d’acter un certain nombre de points en souffrance qui devront être validés lors de notre prochaine assemblée par votre vote. Nous vous présentons, dans l’attente, un bilan moral pour l’année précédente et les évolutions de notre conseil d’administration en ce début 2020. Vous trouverez également le bilan financier de l’association, préparé par François Codet.

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Le coin du lecteur : Sincerely, Harry The Letters of Henry Tingle Wilde, Titanic’s Chief Officer, de Michael Beatty

Il y a bientôt deux ans, j’ai consacré un article au chef officier du Titanic Henry Wilde, dans le numéro 78 de Latitude 41. À l’époque, en me fondant notamment sur le passionnant dossier que lui consacrait Dan Parkes sur son site « WilliamMurdoch.net », toujours une référence, j’avais tenté de vous faire entrevoir cet officier trop méconnu, et qui restait encore nimbé de mystères. Une question, notamment, subsistait : avait-il, ou non, été commandant pour la White Star, comme le laissait supposer la casquette possédée par ses descendants ? De même, devait-il commander un paquebot important lorsqu’il fut muté sur le Titanic à la dernière minute ? Depuis, de nouveaux éléments ont surgi, et nous permettent avec bonheur d’en savoir plus sur cette figure désormais mieux cernée. En 2016, en effet, un lot de nombreuses lettres écrites par Wilde entre 1894 et 1912 fut mis aux enchères, et l’année suivantes, un bon nombre fut publié dans le livre Sincerely, Harry, de Michael Beatty. Ces lettres émouvantes nous fournissent une bien meilleure vision de l’état d’esprit de l’officier, alors qu’il gravissait les échelons au sein de la White Star Line, vivait un véritable drame familial, et connaissait l’apogée de sa carrière avant sa fin tragique.

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Les aménagements et la décoration du RMS Britannic face à ses jumeaux : ressemblances et différences

Des trois navires de la classe Olympic, le dernier est peut-être le moins bien connu. Il faut bien l’avouer, le contexte de la construction du Britannic n’a pas joué en sa faveur : son lancement, puis sa mise en service ont été repoussés à de multiples reprises à la suite du naufrage de son jumeau. Ses intérieurs n’ont jamais été achevés et n’ont pas non plus été immortalisés par Robert Welch, le photographe des chantiers Harland and Wolff. Il nous est donc difficile de nous faire une idée concrète de ce que devait être le Britannic dans sa configuration transatlantique. Souvent, le mythe le dispute même à la réalité.

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