Lors d’un voyage vers le Jura, début juin de cette année, nous décidons de prendre contact, en Haute-Saône, avec un journaliste, M. Legay, dont l’adresse m’avait été donnée voici quelques années par Olivier Mendez.
Ce monsieur, de plus de 80 ans, à l’œil malicieux, à la vie bien remplie de voyages et d’anecdotes savoureuses, se souvenait , bien naturellement de l’aventure extraordinaire qu’il avait vécue en 1991, alors qu’il était correspondant pour le journal de la région. René Lejay faisait, à l’époque, des recherches généalogiques sur une grande famille locale. Accompagné de son épouse, il enquêtait, de-ci delà, à la recherche d’éléments. Les voilà dans le cimetière de Volon (sud-ouest de Vesoul), épluchant toutes les inscriptions sur les tombes, dont certaines abandonnées… et il relève, sur l’une d’elles, une inscription énigmatique. Sur une stèle, en bas : « À la mémoire de René Pernot, naufragé du Titanic, le 14 avril 1912, âgé de 40 ans. »