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Nouvelle publication et actualités de l'AFT et du Titanic en cette fin 2011.
Si le naufrage du Titanic est avant tout, une aventure humaine dans laquelle chacun trouve une histoire affectant sa sensibilité, de l'orchestre jouant sur le pont jusqu'à la fin aux époux Straus refusant de se quitter jusqu'à la fin, il ne faut pas perdre de vue que le Titanic est aussi le déclencheur d'une série de mesures qui jouent encore un grand rôle dans notre vie. Avant lui, l'humanité croyait à l'infaillibilité du progrès. Après le drame, elle a au contraire cherché à se remettre en question en tentant de tout faire pour que cela ne se reproduise jamais. En conservant le souvenir du Titanic, en s'intéressant aux 2 200 personnes qui se trouvaient à bord, on signe également une promesse : celle de faire en sorte que leur histoire ne soit jamais oubliée, et ne se reproduise plus. Ces mots ne sont pas nouveaux : Lawrence Beesley, rescapé du naufrage, exprimait lui-même ce devoir de mémoire dès 1912.
De minutieuses analyses ADN révèlent l’identité de l’enfant inconnu du Titanic : Sidney Goodwin. Le 21 avril 1912, le quatrième corps découvert en mer par les hommes du câblier Mackay-Bennet était celui d’un enfant d’environ deux ans aux cheveux blonds, flottant sans brassière. Le 4 mai, ses obsèques furent célébrées, en l’église Saint-Georges, en présence des 75 hommes de l’équipage du navire, lesquels décidèrent de financer l’érection d’un monument funéraire au cimetière de Fairview.
Il y a quelques années, alors que j’effectuais une recherche intensive consacrée à Paul Chevré dans les archives de la ville de Québec, j’ai trouvé un article intéressant à la Une de La Patrie du 22 avril 1912. Toute la Une du quotidien était illustrée de photos des enfants Navratil – Edmond et Michel n’avaient pas encore été identifiés par leur mère Marcelle – et deux articles étaient consacrés aux orphelins des abîmes. Le premier, très factuel, racontait comment les deux enfants français avaient été pris en charge par Margaret Hays, elle-même survivante du Titanic. Le second, plus étonnant, tentait de lever le voile sur le mystère de leur identité… Voici comment Louise et Simone Laroche sont devenues … Louis et Simon Hoffman… Les illustrations sont extraites de La Patrie.
Cet article, paru dans le n°274 de Tennis Magazine en janvier 1999, a été porté à notre connaissance par Fabrice Vanhoutte, co-auteur du livre s/s Nomadic, petit frère du Titanic (éditions Isoète). Il a été rédigé par Bud Collins, « collaborateur de longue date de Tennis Magazine. Il commente le tennis sur la chaîne américaine NBC et est membre du Hall of Fame, le musée du tennis de Newport (Rhode Island).
Le Colonel Astor, consulta-t-il Mme de Thèbes, la célèbre voyante et chiromancienne parisienne ? Aucun témoignage ne permet de l'attester formellement et les articles de presse publiés à l'époque sont contradictoires. Cependant, une chose est certaine, Mme de Thèbes prédit une grande catastrophe maritime en 1912.
La maquette du Titanic au 1/50ème (soit 5,40 m) à laquelle travaille l’équipe de Massy Modèle Club, dont Jean-Paul Henrion est membre, a beaucoup avancé ces dernières semaines. L’avant est déjà peint et présentable au public avec deux cheminées qui crachent de la fumée, et l’arrière est en plein travaux. Bien sûr, il manque encore les lisses, les grues, les fermetures d’écoutilles, les feux, les mâts et autres détails des ponts mais la maquette est très en avance sur le programme prévu, et elle promet d’être une vraie réussite. Les deux moitiés ont été assemblées à l’occasion du Salon International de Modélisme d’Argenteuil, les 15 et 16 octobre 2011, et le résultat est bluffant ! La maquette a remporté un vif succès auprès du public et des professionnels, qui ont récompensé le club pour son travail de qualité et la finesse d’exécution de ses maquettes (le club a aussi présenté de très beaux remorqueurs, une scénographie ferroviaire, et d’autres réalisations).
Comme vous le savez probablement, un wagon du train transatlantique ayant peut-être conduit les passagers du Titanic de Paris St-Lazare à Cherbourg a survécu à un siècle d’oubli et de maltraitances. Il en a existé de très nombreux, identiques à celui-ci, et l’on peut se prendre à rêver que celui-ci était de service le 10 avril 1912. Quoi qu’il en soit, il date de la même époque, il était affrété à la même ligne, et présente encore une certaine opulence, même gravement défraîchi.
Suite au succès du diorama de la gare maritime de Cherbourg dans différentes expositions, j’ai voulu mettre de côté la maquette du Titanic au 1/200ème et m’attaquer au Nomadic à l’échelle de la gare, c’est-à-dire au 1/86ème. Je tiens à remercier les personnes qui m’ont soutenu dans le projet de la gare et à son aboutissement, ainsi que celles qui m’aident pour celui du Nomadic.
Après contact avec Géraldine Phulpin, journaliste au Journal du Centre, un long article a été publié sur Pierre Rousseau dans l’édition du 2 août 2011