Le coin des lecteurs
Recension d'Il était une fois le Titanic, La malédiction du Titanic et Le Dictionnaire du Titanic.
Recension d'Il était une fois le Titanic, La malédiction du Titanic et Le Dictionnaire du Titanic.
Cette annexe complète l’article « Il y a 100 ans, le voyage inaugural du RMS Olympic » publié en été dernier dans le numéro 49-50 de Latitude 41. À l’aide de quelques clichés et de cartes, elle tente de retracer le déplacement et la manœuvre de l’Olympic en rade de Cherbourg.
Cet article repose principalement sur la publication de l’ouvrage : Olympic & Titanic The Truth Behind The Conspiracy par Steve Hall & Bruce Beveridge, paru aux éditions « Infinity Publishing.com » 2004. Ce livre traite en grande partie de la polémique née du fait qu’il y aurait eu échange entre les deux transatlantiques pour de sordides questions d’assurance. Ce n’est évidemment pas le propos du présent article, mais pour étayer le fait qu’il était matériellement impossible de confondre les deux navires, les auteurs ont méthodiquement étudié toutes les différences qu’il pouvait y avoir dans les moindres détails. J’ai volontairement omis quelques-uns de ces détails qui, à mon sens, n’avaient pas grand intérêt, comme compter le nombre de rivets utilisés pour le gouvernail, ou bien l’inclinaison des ancres, pour ne citer que ceux-là.
Le 15 avril 2012 a marqué l’anniversaire du centenaire du naufrage d’un des plus grands paquebots de l’histoire, le Titanic. Cette tragédie restée dans la mémoire a emporté 1 500 victimes et les effets personnels des passagers en plus des diverses marchandises et autres trésors d’une inestimable valeur[1]. Ces objets réunis en collection parlent maintenant à la place des 2 220 personnes présentes au moment du naufrage. Depuis la découverte de l’épave en septembre 1985 et avec le succès du film de James Cameron sorti en 1998 puis ressorti sur nos écrans cette année, les vestiges du paquebot ont acquis une vraie valeur historique et pécuniaire. L’intérêt porté par des collectionneurs et par la société chargée de protéger l’épave, la RMS Titanic Inc. (RMST) s’est orientée vers des fins mercantiles pouvant laisser de lourdes conséquences sur l’héritage du Titanic. En janvier dernier, il a été annoncée une vente aux enchères autorisée par la RMST qui veulent récupérer une « salvage award[2] ». Cependant la vente a été reportée il y a quelques semaines pour de multiples raisons.
En 2007, le Musée des Lettres et Manuscrits de Paris a acquis une collection de documents authentiques relatifs au Titanic, en tête desquels le célèbre manuscrit de la passagère Helen Churchill Candee, qui y raconte ici son histoire. Il est bien rare pour nous autres Français de pouvoir consulter directement des documents authentiques liés à notre sujet de prédilection, et il serait idiot de bouder notre bonheur face à ce qui nous est ici proposé. Outre le manuscrit d’une trentaine de pages, on peut également consulter des lettres à en-tête de la White Star Line, un plan du paquebot distribué aux passagers, un message de détresse, et une collection d’objets liés à la famille Navratil.
Voilà plus de 6 mois que notre représentant de l’A.F.T. sur l’Auvergne, M. Aymeric Le Guisquet, se préparait à organiser une exposition, (se déroulant du 30 mars au 1er avril) sur le Titanic, en collaboration avec le Lions Club « Voie romaine » de Chamalières, afin d’y faire connaître notre association, l’A.F.T. dans sa région du Puy-de-Dôme (63) et d’y commémorer le centenaire de ce merveilleux paquebot.
Retour sur un projet enfantin, la décoration posthume d'un passager, et les activités médiatiques de l'AFT.
Ce week-end de rencontre à Cherbourg était attendu à de nombreux égards par tous les passionnés. Outre la possibilité de rencontrer d’autres amateurs du Titanic, il devait nous permettre de visiter la toute nouvelle exposition de la Cité de la Mer, mais surtout de commémorer les cent ans du naufrage.
L’AG s’est déroulée dans une salle de la gare maritime de Cherbourg, aimablement prêtée par Bernard Cauvin Président de la Cité de la mer. Cette gare de style Art-Déco inaugurée en 1933 a reçu les voyageurs du Queen Mary et du Normandie.
Nous avons dignement commémoré le centenaire du passage du Titanic à Cherbourg, en y tenant notre assemblée générale, sur le site évocateur de l’ancienne gare maritime. Contrairement à ce que l’on pouvait craindre, ce centenaire a fait l’objet en France d’une couverture médiatique conséquente, notamment à l’occasion de l’inauguration de la scénographie consacrée au Titanic à la Cité de la Mer. L’actualité politique, qui était censée éclipser la commémoration du centenaire du naufrage, a paradoxalement contribué à le mettre en valeur. Dans les six derniers mois, l’édition a connu une floraison d’ouvrages nouveaux, sur ce sujet décidément inépuisable : probablement une cinquantaine d’ouvrages sont actuellement sur les rayons, en Anglais comme en Français. La page du centenaire est maintenant tournée. Nous avons la satisfaction d’avoir pleinement joué nôtre rôle dans ce concert, à Chamalières, Rueil-Malmaison ou Cosne-sur-Loire tout autant qu’à Cherbourg.