Des anciens bureaux de la White Star Line à un hôtel de luxe dédié au Titanic

L’ancien siège de la White Star Line, compagnie maritime qui a construit le Titanic a été vendu il y a quelques mois. Après des années d’incertitude sur son avenir, le bâtiment a trouvé preneur auprès d’un couple de passionnés qui l’a racheté pour une somme inconnue. Le bâtiment, inspiré de l’architecture de l’ancien bâtiment de Scotland Yard, a été commandé par le père de Bruce Ismay, Thomas Henry Ismay. Depuis, il constitue l’héritage de la ville de Liverpool. Préservé depuis des années malgré sa dégradation, l’ancien siège symbolise le passé maritime liverpuldien avec l’ancien immeuble de la Cunard, situé non loin de la rue Saint James[1]. L’annonce de la vente aboutie de l’Albion House, surnom donné à l’immeuble de la compagnie familiale des Ismay, a soulagé la communauté des titanicophiles. Fermé depuis des années au public, le bâtiment a rouvert ses portes le 1er mars dernier et les propriétaires, le maire de Liverpool, la presse et les passionnés ont pu découvrir les locaux désaffectés des anciens bureaux de la White Star Line achevés en 1899. Lors de l’annonce de la nouvelle du naufrage du Titanic, le siège de la compagnie avait été pris d’assaut par les familles et les journalistes afin d’avoir des informations sur l’incroyable drame du « Géant des mers ». Les employés avaient dû informer la foule directement depuis les balcons. Cette anecdote est bien connue des habitants de la ville.

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Hommage à Edward Kamuda, président et fondateur de la Titanic Historical Society

« Voici l’homme qui a rendu tout cela possible » C’est par ces mots que le réalisateur James Cameron a présenté Kamuda à ses acteurs sur le plateau du film Titanic. Il est vrai que, durant la réalisation de ce film maintes fois primé, la THS a fortement contribué au réalisme du film : ses historiens, Ken Marshall et Don Lynch, ont conseillé et guidé Cameron dans ses années de préparation. Quant au président de la THS et à son épouse Karen, tous deux ont été immortalisés sur la pellicule, passagers de première classe en arrière-plan d’une scène.

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Le coin du lecteur

Pas de coin du lecteur consacré à un livre unique pour ce numéro, faute de temps. Robert Shotton attire cependant notre attention sur plusieurs ouvrages.

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Margaret Brown

L’insubmersible Mrs J.J. Brown

C’est dans un vieil Assimil de 1967 (La pratique de l’anglais) que j’ai découvert cette rescapée du Titanic qui devint rapidement un personnage légendaire sous le nom de « the unsinkable Mrs Brown ».

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L’histoire extraordinaire des deux filleuls

De retour de voyage, nous écoutions le CD des meilleures musiques de films, et bien sûr est arrivée celle du Titanic. À l’écoute de ce morceau, je dis à mon mari : « Tu vois, en ce qui concerne le Titanic, je pense que je vais pouvoir  fermer le dossier de la marraine, je vais clore l’écriture un de ces jours, je n’ai plus rien à apprendre. »

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Photographie initiale du « cénotaphe » Jouannault à Vichy (Coll. Alain Carteret)

À la recherche de Georges Jules Jouannault et Henriette Yvois

Automne 2011. Le livre Les Français du Titanic, co-écrit par François Codet, Franck Gavard-Perret, Olivier Mendez et moi-même, est paru depuis le début de l’année. Malheureusement, il recense deux Français pour lesquels nous ne savons encore que très peu de choses : Georges Jules Jouannault, cuisinier aux sauces au Restaurant à la Carte du Titanic, né le 1er août 1887 à Stuttgart (Allemagne)[1], et Henriette Yvois, mannequin, 24 ans, domiciliée au n° 5, rue des Pyramides à Paris, passagère de 2e classe. Tous deux ont été victimes de la catastrophe et leurs corps n’ont jamais été retrouvés. Le centenaire du naufrage du Titanic fut commémoré il y’a plus de deux ans, et je ne peux croire qu’après un siècle, nous ne parvenions toujours pas à en savoir davantage sur les origines de ces deux personnes. Comme tant d’autres chercheurs, j’ai multiplié mes tentatives depuis de nombreuses années et, comme eux, j’ai toujours échoué dans mes recherches. L’obstination et le hasard vont pourtant produire leurs fruits, avec l’aide de l’outil internet…

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Bien que ce ne soit pas le Britannic et que les événements se déroulent dans le port du Havre, des scènes identiques devaient se dérouler pour embarquer les blessés à Naples. (Coll. Robert Shotton)

Les Dardanelles dans la presse de 1912

J’ai lu avec grand intérêt le numéro 55 de Latitude 41, consacré au sister-ship HMHS Britannic, et j’aimerais y  apporter ma petite contribution. Cette contribution s’appliquerait plus à l’article d’Antoine Resche et concerne l’offensive des Dardanelles. Ne voulant point m’étendre sur la Première Guerre, les Dardanelles, et ainsi de suite, vous pourrez toujours faire vos recherches via Google ou Wikipédia. Si le conflit des Dardanelles faisait déjà rage lorsque le navire-hôpital opérait en mer Égée, des articles apparaissaient dans divers journaux de l’époque, du monde entier, narrant le blocus de ce détroit.

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Maquette du Normandie à l'Ecomusée de Saint-Nazaire (coll. Brigitte Ritter et Daniel Dupont)

Assemblée Générale 2014 : Rapport Moral

L’assemblée générale annuelle de l’AFT s’est déroulée à Saint-Nazaire du 25 au 27 avril 2014. L’AG s’est tenue le 26 avril à 17 h 30 à l’hôtel Aquilon en présence de 20 membres.

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Vie de l’association

L’été est là, et avec lui, le nouveau Latitude 41. Un numéro qui s’annonce copieux, comme d’ailleurs, ceux qui suivront cet automne et dont le programme est d’ores et déjà alléchant ! Mais n’anticipons pas. Dans ce numéro, vous aurez l’occasion de découvrir l’émouvante rencontre des deux filleuls de Ninette Aubart, une étonnante découverte de Robert Shotton qui nous montre que le Titanic avait un petit lien avec les fameuses Dardanelles qui furent fatales à son sister-ship, mais aussi une description pour le moins originale de Margaret Brown, découverte par François Omont dans un vieux manuel d’anglais. Enfin, pierre angulaire de ce numéro, les massives recherches d’Alain Dufief sur Georges Jules Jouannault et Henriette Yvois, qui étaient déjà annoncées dans le numéro 49-50 de Latitude 41, et que nous vous offrons avec du retard, mais également de nombreuses mises à jour.

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