Le Titanic en Auvergne

La saison 2016-2017 des meetings de modélisme a commencé depuis le 15 mai 2016. À cette occasion, je fais découvrir lors de toutes ces réunions de modélistes navals ma dernière acquisition qui sera prochainement navigante : le Titanic au 1:150e de chez Graupner, d’une longueur d’1 m 76, d’une largeur de 21 cm et d’une hauteur de 53 cm.

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L’audition de Joseph Bruce Ismay lors de la commission d’enquête américaine, au Waldorf Astoria de New York. Dessin de Louis F. Grant pour The Graphic

Un travail d’enquête sous tension : les commissions américaine et britannique du naufrage du Titanic

Le naufrage du plus luxueux paquebot transatlantique de l’époque a mis en lumière les rivalités latentes entre les États-Unis et le Royaume-Uni. Ce fait est une évidence lorsque l’on observe la concurrence entre les commissions américaine et britannique chargées d’enquêter sur le naufrage du Titanic d’avril à juillet 1912. Tout au long des deux enquêtes, les désaccords entre ces pays ont constitué de véritables batailles juridiques, notamment par l’intermédiaire de la presse contrôlée par des magnats influents. Ces commissions ont cependant laissé un héritage juridique touchant les relations internationales et le statut ambigu actuel de l’épave du Titanic.

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Les femmes et les enfants d’abord !

Ce principe qui fait partie des traditions de la marine est très lié au naufrage du Titanic dans la mémoire des gens. C’est pour beaucoup la seule chose dont ils se souviennent de cette catastrophe… Il peut surprendre car il n’est pas observé dans d’autres transports dangereux. Un navire est un univers clos, isolé, dont le chef est « le maître après Dieu », ce qui lui vaut des règles particulières conservées par la tradition ou même codifiées

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Histoire de la White Star Line : L’entrée dans le XXe siècle

Dans le numéro précédent, nous avons vu comment, dans les années 1880 et 1890, la White Star Line avait délaissé sa ligne transatlantique pour s’occuper de nouvelles activités, avec notamment la mise en place d’une ligne vers la Nouvelle-Zélande et celle d’un service de cargos bétaillers. Le XIXe siècle se refermait en 1899 par la mort de Thomas Henry Ismay, tandis qu’une nouvelle ère était sur le point de s’ouvrir pour la compagnie.

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Les enfants des îles Anglo-Normandes

En 2012, à l’occasion du centenaire du naufrage du Titanic, une plaque a été déposée à Saint-Pierre-Port, la capitale. Cette dernière nous apprend que quatorze personnes originaires de l’île ont perdu la vie cette nuit du 15 avril 1912. Quelques recherches supplémentaires permettent d’établir le nombre exact de guernesiais présents à bord du paquebot : ils étaient dix-neuf, soit deux fois moins que les Français et presque autant que les Belges. Pour une petite île comme celle-ci, le quota est plutôt élevé. Ces hommes et ces femmes de tout âge n’étaient ni pauvres ni riches, ils ont vécu une partie ou toute leur vie dans l’archipel et ont fait le voyage jusqu’à Southampton ensemble pour la plupart d’entre eux. Si leur départ a pu passer inaperçu, leur disparition a certainement dû marquer les consciences ; dans des villages où tout le monde se connaît, difficile de faire abstraction du malheur qui touche les familles des victimes...

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Vie de l’association

Après un été pour le moins chargé, entre la thèse d’Antoine, le mémoire d’Aurélie et les concours de Manon, nous sommes de retour pour vous proposer ce nouveau numéro de Latitude 41 qui, nous l’espérons, vous intéressera. Vous y retrouverez entre autres les passagers du Titanic originaires des îles anglo-normandes, la White Star Line à l’heure de son apogée, une réflexion sur les commissions d’enquête, et une analyse de François Omont sur le célèbre ordre « les femmes et les enfants d’abord ».

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Le dîner chez les Pirrie en 1907 : juste une légende ?

Un grand nombre d’ouvrages attribuent la naissance de la classe Olympic à une discussion survenue lors d’un somptueux dîner donné pendant l’été 1907. Dans leur charmante demeure londonienne, les Pirrie avaient invité les Ismay et, au terme d’une agréable soirée, un projet de lancement d’un, deux ou trois navires avait vu le jour. Vous avez dit « projet » ? Le terme est vraisemblablement peu adapté. En effet, en 2001, Günter Bäbler avait rassemblé – dans un article paru en anglais – de probants éléments qui permettaient d’émettre un doute sur l’authenticité de cette histoire[1]. En outre, à la lecture de travaux menés par Wilton J. Oldham, d’autres indications troublantes ont pu être relevées par la suite. Ainsi, le présent article présente l’accumulation de plusieurs indices qui interrogent sur la date de la « véritable naissance » de la classe Olympic et par conséquent du Titanic. Un grand merci à mon ami Günter Bäbler pour son aide précieuse, ainsi qu’à Jean-Philippe Marre pour sa collaboration sur les paragraphes consacrés à l’architecte Thomas Andrews.

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