Le Lusitania et Liverpool

Comment ne pas lier l’histoire du Lusitania à la ville de Liverpool ? Tout curieux visitant la ville portuaire peut découvrir l’héritage laissé par le « lévrier des mers » avant et après son naufrage. Durant mes deux voyages dans cette ville maritime, j’ai pu me rendre devant des lieux marquants de la vie du paquebot et de l’épave ainsi que visiter l’exposition hommage du centenaire du naufrage. Cette dernière a été inaugurée le 27 mars dernier au Merseyside Maritime Museum avec la collaboration de J.Kent Layton. Grâce à la rédaction d’articles pour les réseaux sociaux, cet historien des paquebots les plus contribué à la couverture médiatique de l’exposition. Accessible gratuitement aux visiteurs parmi les nombreuses expositions, dont celle du Titanic et Liverpool qui continue depuis son ouverture pour le centenaire du naufrage, l’exposition consacrée au Lusitania est riche en témoignages et en objets. Des parcours découvertes de l’exposition sont même à disposition du public pour le plaisir des plus jeunes et des plus vieux !

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L’épave complexe et mystérieuse du Lusitania

À l’instar de l’épave du Titanic, celle du Lusitania rencontre des difficultés juridiques mettant en jeu une possible protection. Même si la situation géographique de l’épave du premier des « Lévriers des mers » – située à quelques 11 miles marins des côtes sud irlandaises - diffère de celle du Titanic, les désaccords entre son propriétaire et le gouvernement irlandais ont contribué à faire oublier le Lusitania dans le patrimoine maritime britannique. D’autant plus que le statut juridique ambigu de l’épave montre une certaine mainmise sur le contenu réel de la cargaison par la Royal Navy. En quelques points, il est difficile d’expliquer en détails les intrigues tournant encore autour du Lusitania, même cent ans après son naufrage. Cependant, il est possible de donner une idée précise de la situation complexe et mystérieuse de l’épave du « lévrier des mers ».

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Mai 1915, Une catastrophe annoncée : le torpillage du Lusitania

Le naufrage du Lusitania est un fait historique dont nous avons fêté le centième anniversaire le 7 mai 2015. Nous montrons ici que certains détails peu connus de cet événement montrent à quel point l’Amirauté Britannique dirigée par son premier Lord, Winston Churchill, cultivait le secret et l’intrigue, allant parfois jusqu’à pénaliser ses plus fidèles serviteurs.

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Lusitania

Le torpillage en mer d’Irlande du paquebot britannique Lusitania par le sous-marin allemand U-20, le 7 mai 1915, n’est pas un banal, quoique dramatique, fait de guerre. Continuant à effectuer la navette transatlantique avec des passagers, le navire transportait également une cargaison de munitions. Il subit en plein jour l’attaque d’un U-Boot dont l’amirauté britannique connaissait la présence dans les atterrages qu’allait traverser le paquebot, passage qu’il dut effectuer sans escorte. La perte du navire déclencha une crise politique internationale dont l’un des enjeux était une possible déclaration de guerre des États-Unis aux Empires centraux. Plusieurs auteurs britanniques ont entrepris des recherches approfondies sur le sujet, études qui ont permis de mettre en évidence la diversité et la complexité des facteurs dont l’enchaînement a abouti à une telle catastrophe.

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Lusitania, un centenaire à demi-oublié, 1915-2015

À la différence du centenaire du naufrage du Titanic, celui du Lusitania n’a pas connu le même succès médiatique. Ce paquebot rival de la classe Olympic a rencontré une fin tragique le 7 mai 1915, peu après le naufrage du « Géant des mers » en 1912. Si le 103ème anniversaire du Titanic suscite encore de l’ intérêt – notamment à la télévision, ce n’est pas le cas du Lusitania. L’ histoire du « Lévrier des mers », lancé le 7 juin 1906 par la Cunard Line et avec l’aide d’un gouvernement britannique influencé par Lord Inverclyde, s’est achevée dans le chaos de la Première Guerre mondiale. Le Lusitania a navigué durant 202 traversées transatlantiques en rencontrant un beau succès et une belle renommée. Son premier voyage a eu lieu le 7 septembre 1907 et s’est déroulé sans tragédie, plaçant le paquebot sous le signe de la chance jusqu’à ce jour fatal du 7 mai 1915.

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Vie de l’association

Nous abordons cette fin d’année 2015 dans des circonstances encore plus tragiques que celles que nous avons connues lorsqu’elle a commencé. Nos pensées vont naturellement vers les victimes des attentats de Paris et leurs familles, et plus particulièrement vers celles que certains d’entre nous ont pu connaître personnellement.

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Sortie d’une biographie française Thomas de Andrews

Les ouvrages francophones spécialisés sur certains aspects de l’histoire du Titanic sont loin d’être nombreux, et c’est avec un plaisir non dissimulé que nous vous annonçons la sortie, ce mois de septembre d’une biographie de Thomas Andrews par Jean-Philippe Marre. Membre de l’AFT depuis de nombreuses années, Jean-Philippe avait déjà publié dans Latitude 41 (numéro 24, de 2005) une biographie de l’architecte, et en propose également une version complétée sur son site web[1]. Mais c’est un travail de bien plus grande ampleur et de longue haleine qu’il nous propose désormais avec ce livre de plus de 400 pages, fruit de nombreuses années de recherches. À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous n’avons pu que parcourir ses pages, mais nous pouvons d’ores et déjà vous recommander cet ouvrage, tant la qualité du travail de son auteur n’est plus à prouver !

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L'Atlantic

Histoire de la White Star Line : la résurrection

Dans le numéro précédent (63-64), je suis revenu sur la première existence troublée de la White Star Line, entre 1845 et 1867. Jusque-là, en effet, la compagnie avait tant bien que mal essayé de perdurer, sans parvenir à connaître un succès durable. Finalement, les années 1860 avaient eu raison d’elle, et ses premiers propriétaires avaient été forcés de la liquider. En janvier 1868, un jeune entrepreneur, Thomas Henry Ismay, rachetait la marque pour la coquette somme de 1000 livres sterling.

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Sur les traces d’Albert Mallet, disparu lors du naufrage du Titanic

Associés par hasard à la mémoire des Français du Titanic, nous vous proposons de découvrir ici les éléments que nous avons pu recueillir au sujet d’Albert Denis Mallet et de sa famille et nous lançons ici un appel afin de nous aider dans la poursuite de la reconstitution de la vie celui-ci, arrêtée si brutalement lors du naufrage. En effet, lors de notre installation dans la vallée de l’Eure, à proximité du bourg d’Anet situé au confluent de la Normandie et de l’Île de France, au printemps 2005, nous étions loin d’imaginer que nos recherches sur le patrimoine nous mèneraient sur les traces des Français du Titanic.

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William Squares DeCarteret, capitaine du CS Minia

Le Titanic et les autres navires, partie 2

La première partie de cette article, consacré aux navires ayant côtoyé de près ou de loin le Titanic, s’est penchée sur tous les paquebots commençant par les lettres A à M. Cette deuxième partie se consacre à ceux compris entre les lettres M et Z.

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