Juste avant les fêtes de fin d’année, afin de me changer les idées, mon ami Lionel m’a conseillé de lire un roman qu’il avait lui-même beaucoup apprécié : L’Histoire de Pi, du canadien Yann Martel. Évidemment, je lui posai la question idiote : « Pi ? la lettre grecque ? » Et Lionel de me préciser que Pi était le nom du héros, un adolescent fils du directeur du zoo de Pondichéry, victime d’un naufrage sur l’océan Pacifique, qui a comme seul compagnons de voyage dans son canot de sauvetage une hyène, un rat, un orang-outan, un zèbre et, excusez du peu, un tigre du Bengale… Le thème du naufrage et du canot de sauvetage ne me sont pas tout à fait étrangers ; le héros du roman, « Pi », s’appelle en réalité (je vous laisse découvrir pour quelle raison à la lecture de l’œuvre) « Piscine Molitor Patel ». Un drôle de prénom qui me fit aussitôt penser à une autre piscine, celle du Titanic, évidemment. Par association d’idées, je me replongeai dans les recherches d’Alain Dufief sur la piscine et les bains Turcs du Titanic : voici l’intégralité de l’article d’Alain, un travail particulièrement intéressant que complèteront deux extraits de presse de 1912, inédits, qui vantent, l’un l’utilité de savoir nager et le second, les atouts de nouvelles ceintures de sauvetage mises au point après le naufrage.