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Chronique de Tommie Andrews, A Titanic Cricketer et de Polar, the Titanic Bear
Chronique de Tommie Andrews, A Titanic Cricketer et de Polar, the Titanic Bear
À l’automne 2010 a été ouvert le dossier relatant les liens entre l’infortuné paquebot et la métropole écossaise avec la biographie du télégraphiste Harold Bride, décédé et incinéré à Glasgow (voir Latitude 41 n°46). Le deuxième chapitre de ce thème porte sur un mémorial déniché dans la pénombre d’une vieille bâtisse du quartier Charing Cross et rend hommage aux valeureux mécaniciens du Titanic.
Parmi les quelques 2 200 passagers du Titanic, on compte une majorité d’européens. De tous les coins du continent, une bonne partie des pays européens ont eu un ou plusieurs représentants à bord du Titanic, faisant du naufrage une catastrophe tout aussi européenne que mondiale. Il y avait ainsi dix Espagnols à bord ; quatre en première et six autres en deuxième classe. Seul trois ont péri dans le naufrage. Quelques autres des passagers étaient d’origine hispanique. Certains passagers de première classe venaient d’Argentine et de Cuba, terres jadis colonisées par le royaume d’Espagne. Si certains ont survécu, d’autres n’ont pas eu cette chance. Dans une ambiance anglo-saxonne, ces passagers hispaniques se liaient d’amitié avec leurs confrères espagnols pour retrouver un peu de leur culture et une langue commune, formant à bord un monde à part.
Le rassemblement organisé du 10 au 13 avril à Belfast comportera une soirée (celle du vendredi 10) au cours de laquelle chaque association aura la possibilité de se réunir indépendamment. C’est donc à cette occasion que se tiendra l’assemblée générale de l’AFT.
Ce dernier numéro de l’année 2014 vous permettra de découvrir les passagers espagnols du Titanic, l’article arrivant opportunément pour s’adapter à une belle couverture réalisée par François Omont, parodiant le célèbre tableau Guernica de Pablo Picasso. L’article sur la troisième classe du Titanic, annoncé dans le numéro précédent, est en revanche repoussé à plus tard, car il nécessite encore des perfectionnements. Nous vous offrons à la place les travaux de Franck Gavard-Perret concernant les rapports entre notre paquebot favori et la ville écossaise de Glasgow.
Deux de nos membres, Jean-Paul Henrion et Daniel Dupont, ont été mis à l'honneur par le magazine de leur ville d'Antony qui a consacré un article de son numéro de septembre à leur passion du Titanic. Le mois suivant, ils ont tenu un stand consacré au Titanic à la Fête de la Science d'Antony, les 11 et 12 octobre 2014.
Comment les journaux français diffusèrent-ils la nouvelle du naufrage du Titanic ? Découvrez cela et bien d'autres choses dans ce double numéro d'automne 2014 !
La Belfast Titanic Society organise à Belfast du 10 au 12 avril 2015 une réunion internationale des associations liées à l’histoire du Titanic. Les organisateurs estiment que 180 personnes devraient assister à cette manifestation.
Aurélie Saboureau vous proposera un tour d'horizon des passagers espagnols du Titanic, qui sera en adéquation parfaite avec l'image de couverture que nous a proposée François Omont. Antoine Resche démontera pour sa part quelques clichés sur la troisième classe du Titanic qui était souvent bien loin de la danse et des ragoûts irlandais que Clive Palmer voudrait voir fleurir sur son Titanic II.
Les livres Unseen Olympic et Unseen Britannic, hommages aux paquebots de l’âge d’or des voyages transatlantiques permettent de se replonger dans les carrières des mastodontes des compagnies maritimes du début du XXe siècle. Les ouvrages sont écrits par des historiens et passionnés de paquebots célèbres mais néanmoins éclipsés historiquement par le naufrage du Titanic. Il n’est pas besoin de rappeler la riche bibliographie du Titanic. À contrario, ses sister-ships, l’Olympic et le Britannic, premier et dernier navires de la classe Olympic inaugurée en 1911, sont oubliés malgré leur héritage dans l’histoire maritime. Bien moins évoqués, ces deux navires aux destins radicalement différents ont eu de carrières brillantes. L’Olympic, paquebot et transporteur de troupes a servi pendant 25 ans alors que le Britannic a coulé en mer Égée deux ans après le lancement de sa carrière militaire en décembre 1915. Il ne sera jamais utilisé comme paquebot malgré une pause en 1916 où il fut rendu à la White Star Line. Patrick Mylon et Simon Mills, auteurs avant tout intéressés par la vie de ces paquebots se démarquent donc en choisissant de consacrer des ouvrages à ces navires. Chaque chapitre relate les étapes de la vie des deux navires en y incluant des liens avec le Titanic et les conséquences de son naufrage.