Lusitania

Le torpillage en mer d’Irlande du paquebot britannique Lusitania par le sous-marin allemand U-20, le 7 mai 1915, n’est pas un banal, quoique dramatique, fait de guerre. Continuant à effectuer la navette transatlantique avec des passagers, le navire transportait également une cargaison de munitions. Il subit en plein jour l’attaque d’un U-Boot dont l’amirauté britannique connaissait la présence dans les atterrages qu’allait traverser le paquebot, passage qu’il dut effectuer sans escorte. La perte du navire déclencha une crise politique internationale dont l’un des enjeux était une possible déclaration de guerre des États-Unis aux Empires centraux. Plusieurs auteurs britanniques ont entrepris des recherches approfondies sur le sujet, études qui ont permis de mettre en évidence la diversité et la complexité des facteurs dont l’enchaînement a abouti à une telle catastrophe.

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Lusitania, un centenaire à demi-oublié, 1915-2015

À la différence du centenaire du naufrage du Titanic, celui du Lusitania n’a pas connu le même succès médiatique. Ce paquebot rival de la classe Olympic a rencontré une fin tragique le 7 mai 1915, peu après le naufrage du « Géant des mers » en 1912. Si le 103ème anniversaire du Titanic suscite encore de l’ intérêt – notamment à la télévision, ce n’est pas le cas du Lusitania. L’ histoire du « Lévrier des mers », lancé le 7 juin 1906 par la Cunard Line et avec l’aide d’un gouvernement britannique influencé par Lord Inverclyde, s’est achevée dans le chaos de la Première Guerre mondiale. Le Lusitania a navigué durant 202 traversées transatlantiques en rencontrant un beau succès et une belle renommée. Son premier voyage a eu lieu le 7 septembre 1907 et s’est déroulé sans tragédie, plaçant le paquebot sous le signe de la chance jusqu’à ce jour fatal du 7 mai 1915.

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Vie de l’association

Nous abordons cette fin d’année 2015 dans des circonstances encore plus tragiques que celles que nous avons connues lorsqu’elle a commencé. Nos pensées vont naturellement vers les victimes des attentats de Paris et leurs familles, et plus particulièrement vers celles que certains d’entre nous ont pu connaître personnellement.

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Latitude 41 n°65

Dans ce numéro d'automne 2015, partez à la rencontre du tennisman Richard Norris Williams, découvrez la renaissance de la White Star Line à la fin des années 1860, ainsi que les origines de la classe Olympic.

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Sortie d’une biographie française Thomas de Andrews

Les ouvrages francophones spécialisés sur certains aspects de l’histoire du Titanic sont loin d’être nombreux, et c’est avec un plaisir non dissimulé que nous vous annonçons la sortie, ce mois de septembre d’une biographie de Thomas Andrews par Jean-Philippe Marre. Membre de l’AFT depuis de nombreuses années, Jean-Philippe avait déjà publié dans Latitude 41 (numéro 24, de 2005) une biographie de l’architecte, et en propose également une version complétée sur son site web[1]. Mais c’est un travail de bien plus grande ampleur et de longue haleine qu’il nous propose désormais avec ce livre de plus de 400 pages, fruit de nombreuses années de recherches. À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous n’avons pu que parcourir ses pages, mais nous pouvons d’ores et déjà vous recommander cet ouvrage, tant la qualité du travail de son auteur n’est plus à prouver !

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L'Atlantic

Histoire de la White Star Line : la résurrection

Dans le numéro précédent (63-64), je suis revenu sur la première existence troublée de la White Star Line, entre 1845 et 1867. Jusque-là, en effet, la compagnie avait tant bien que mal essayé de perdurer, sans parvenir à connaître un succès durable. Finalement, les années 1860 avaient eu raison d’elle, et ses premiers propriétaires avaient été forcés de la liquider. En janvier 1868, un jeune entrepreneur, Thomas Henry Ismay, rachetait la marque pour la coquette somme de 1000 livres sterling.

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Sur les traces d’Albert Mallet, disparu lors du naufrage du Titanic

Associés par hasard à la mémoire des Français du Titanic, nous vous proposons de découvrir ici les éléments que nous avons pu recueillir au sujet d’Albert Denis Mallet et de sa famille et nous lançons ici un appel afin de nous aider dans la poursuite de la reconstitution de la vie celui-ci, arrêtée si brutalement lors du naufrage. En effet, lors de notre installation dans la vallée de l’Eure, à proximité du bourg d’Anet situé au confluent de la Normandie et de l’Île de France, au printemps 2005, nous étions loin d’imaginer que nos recherches sur le patrimoine nous mèneraient sur les traces des Français du Titanic.

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William Squares DeCarteret, capitaine du CS Minia

Le Titanic et les autres navires, partie 2

La première partie de cette article, consacré aux navires ayant côtoyé de près ou de loin le Titanic, s’est penchée sur tous les paquebots commençant par les lettres A à M. Cette deuxième partie se consacre à ceux compris entre les lettres M et Z.

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Richard Norris Williams : un sportif du Titanic

La première classe du Titanic accueillait à son bord un véritable microcosme, représentatif de la société aisée de la Belle-Époque. S’y côtoyaient dans ses somptueux salons, des hommes d’affaires, des capitaines d’industrie, des politiciens, des figures de la mode et du cinéma, et des sportifs. Richard Norris Williams, de son diminutif, Dick, faisait partie de ceux-là.

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