Il y a 140 ans, en juin 1885, les pièces détachées de la Statue de la Liberté arrivaient à New York. Il fallut ensuite encore plus d’un an pour que ce puzzle géant soit achevé et que ce symbole de l’Amérique soit inauguré. Dominant Ellis Island, elle a accueilli pendant des décennies des générations d’immigrants arrivant aux États-Unis avec leurs espoirs, réalisés pour les uns, déçus pour d’autres. Le Titanic n’arriva jamais à ses côtés. Aujourd’hui, les rapports des États-Unis à l’immigration et à la France ont pu changer… Mais notre camarade Fabien Bueno, en voyage à New York, a pris le temps de visiter pour nous les sites de la ville liés au Titanic. Rejoignez-le dans ce voyage !
Ce numéro double contient également ses habituelles rubriques et un récit de notre convention à Liverpool. Mais c’est surtout Franck Gavard-Perret qui nous régale avec une imposante pièce de recherche sur laquelle il a travaillé depuis de nombreux mois avec George Behe : ensemble, ils rouvrent le dossier du Frankfurt, ce paquebot allemand témoin du naufrage, et son opérateur radio dont Harold Bride disait qu’il était un imbécile. Et si nous l’avions mal jugé ? Un français et un américain travaillant sur le cas d’un paquebot allemand, en s’appuyant sur des archives d’outre-Rhin, mais aussi de la bibliothèque d’Oxford, le tout avec l’aide du président de l’association suisse du Titanic. Y a-t-il meilleur moyen de rappeler que le Titanic nous rapproche bien au-delà des frontières ?