Dernières nouvelles du wagon transatlantique
L'association Trains et Traction a hérité en 2019 de la dernière voiture à passagers du "Train du Titanic". Elle lance une campagne de mécénat pour financer les 500 000 euros…
L'association Trains et Traction a hérité en 2019 de la dernière voiture à passagers du "Train du Titanic". Elle lance une campagne de mécénat pour financer les 500 000 euros…
Le châssis de la voiture Titanic a quitté Longueville le 7 juillet 2022 pour l’entreprise "Charente Sablage" près de Cognac. Le transporteur ne nous avait pas prévenu, profitant d’une disponibilité…
Par Daniel Dupont Visite du dépôt ferroviaire de Chaillevette en Charente-Maritime le 15 septembre 2021. Il abrite une grande quantité de voitures, locomotives, ainsi qu'un autorail, en cours de restauration.…
L’été est là, et avec lui, le nouveau Latitude 41. Un numéro qui s’annonce copieux, comme d’ailleurs, ceux qui suivront cet automne et dont le programme est d’ores et déjà alléchant ! Mais n’anticipons pas. Dans ce numéro, vous aurez l’occasion de découvrir l’émouvante rencontre des deux filleuls de Ninette Aubart, une étonnante découverte de Robert Shotton qui nous montre que le Titanic avait un petit lien avec les fameuses Dardanelles qui furent fatales à son sister-ship, mais aussi une description pour le moins originale de Margaret Brown, découverte par François Omont dans un vieux manuel d’anglais. Enfin, pierre angulaire de ce numéro, les massives recherches d’Alain Dufief sur Georges Jules Jouannault et Henriette Yvois, qui étaient déjà annoncées dans le numéro 49-50 de Latitude 41, et que nous vous offrons avec du retard, mais également de nombreuses mises à jour.
Le 10 avril 1912, deux trains partent de Paris à Cherbourg pour acheminer les passagers embarquant, à partir de la France, sur le paquebot Titanic. Le mécanicien de l’un de ces trains s’appelait Ferdinand Hélix.
Nous avions la charge de remettre en état la dernière voiture de première classe avec bogie des chemins de fer de l’Ouest. On peut penser qu’elle faisait partie du convoi qui a emmené les passagers à Cherbourg. Depuis ce matin nous en sommes propriétaires pour l’euro symbolique.
Comme vous le savez probablement, un wagon du train transatlantique ayant peut-être conduit les passagers du Titanic de Paris St-Lazare à Cherbourg a survécu à un siècle d’oubli et de maltraitances. Il en a existé de très nombreux, identiques à celui-ci, et l’on peut se prendre à rêver que celui-ci était de service le 10 avril 1912. Quoi qu’il en soit, il date de la même époque, il était affrété à la même ligne, et présente encore une certaine opulence, même gravement défraîchi.
Ce wagon est désormais propriété de l'Association Française du Titanic. Dans ce reportage précédent, nous vous montrions son état en août 2007. Le voici désormais à l'été 2011. L'AFT n'a pour l'instant pas les moyens de restaurer ou même entretenir ce wagon : toute aide est la bienvenue !
Bien que le site de Cherbourg se prête fort bien à l’exploitation d’un service maritime de voyageurs, elle n’en était pas moins un port de guerre avant tout. Et il fallait en tenir compte ! Rien ne pouvait s’y faire sans l’accord des autorités militaires. Le Havre avait été désigné, dès 1847, comme tête de ligne d’un service transatlantique français. Cherbourg aurait pu avoir sa chance grâce à ses bassins en eau profonde ; mais à cette époque, le rail n’y était pas encore parvenu et les routes de pénétration vers l’intérieur étaient médiocres. Il n’en était pas de même pour le Havre déjà relié à Paris par voie ferrée et aussi par la Seine. On retrouvait, là encore, la primauté du Havre sur Cherbourg.
Une voiture du train transatlantique a été retrouvée au dépôt-musée de Longueville (Seine-et-Marne). Ce train desservait au début du siècle la gare maritime de Cherbourg. Il est donc tout à fait possible que des passagers du Titanic aient voyagé à bord de cette voiture.