Le coin du lecteur
Recension de A Chronicle of Comber, The Town of Thomas Andrews et de Titanic 1943.
Recension de A Chronicle of Comber, The Town of Thomas Andrews et de Titanic 1943.
Le comportement de J. Bruce Ismay à bord du Titanic a fait polémique. La principale accusation portée à son égard est qu’il ait survécu, alors que quinze cent personnes ont perdu la vie dans le naufrage. D’un point de vue moral, c’est une abomination. Mais peut-on, cent ans plus tard, porter le même regard qu’à l’époque ? A-t-on le droit de juger de la vie d’autrui ? A-t-on le droit de dire qu’il aurait dû mourir ? Personnellement, je n’ai pas de réponse.
L’année 2012 qui s’achève doucement mais sûrement a vraiment été celle du Titanic. Les nombreux ouvrages très intéressants sur le sujet qui sont apparus, ainsi que la ressortie en 3D au cinéma du film mythique aux onze Oscars de James Cameron ont contribué à relancer un regain d’intérêt important pour le Titanic. Cet intérêt est notamment visible au niveau des médias, à la télévision et à la radio en particulier, qui ont fait écho du centenaire et ainsi évoqué le Titanic à maintes reprises : diffusion de documentaires parfois inédits, reportages de manière quotidienne dans les Journaux Télévisés, séries, émissions, téléfilms… la période du centenaire a été extrêmement riche et cela a probablement permis à faire revivre le souvenir du Titanic à des millions de personnes, voire de faire découvrir son histoire pour la plus jeune génération.
De la même façon qu’il y a une « génération Walter Lord » apparue avec la publication de La Nuit du Titanic, et une « génération découverte de l’épave », il y a également la « génération Cameron ». Ainsi, qu’il s’agisse d’un livre, d’images de l’épave aperçues à la télé ou d’un film, on remarque que la passion du Titanic frappe généralement entre 5 et 10 ans. C’est le cas de la génération Cameron qui était encore en âge d’aller à l’école primaire lorsque le film est sorti dans les salles noires, à commencer par moi-même.
James Cameron se doutait-il, en réalisant son Titanic, qu’il mettait en scène le film le plus vu de tous les temps sur ce célèbre naufrage ? Vu les moyens et l’énergie déployés, c’est probable. Conscient de ces enjeux, et en véritable passionné de l’histoire de ce navire, il a cherché à être le plus fidèle possible à la réalité. Il a pour cela fait appel à plusieurs spécialistes, notamment Don Lynch et Ken Marschall, auteurs de Titanic, la grande histoire illustrée.
L'AFT édite des polos à son effigie ; quelques apparitions médiatiques du Titanic ; hommage à un membre décédé, Roy Jaeggi.
Des trois grands paquebots de la White Star Line, Olympic, Titanic et Britannic (ex-Gigantic), seul l’aîné n’a pas encore eu les honneurs du grand écran. En effet, un film télé intitulé Britannic vient de débarquer dans nos vidéoclubs. Ce film, réalisé pour la télé anglaise par Brian Trenchard-Smith, est « basé sur des faits réels » si l’on en croit l’affiche. Il faudra encore en fournir la preuve…
Lorsque j’ai appris que Arte se préparait à diffuser un film intitulé Le Sarcophage du Titanic, un court-métrage, lors de sa soirée consacrée aux momies (nuit du 6 février 2000), j’ai cru qu’il s’agissait d’un documentaire sur le mythe élimé de la méchante momie embarquée sur le Titanic à destination d’un musée New-Yorkais. Que nenni, il s’agissait bien d’un film, un authentique film de fiction !