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Les installations de 1ère et 2ème classe sur le pont D. © Le Site du Titanic - Alain Dufief

L’hôpital du Titanic

En un siècle, tout ou presque a été dit sur le Titanic... Mythique, légendaire, grandiose, sublime, les adjectifs ne manquent pas pour décrire le plus célèbre des paquebots ! Tout le monde connaît son nom, son histoire et surtout son destin tragique qui a marqué l’inconscient collectif à tout jamais. Les multiples drames qui se sont noués sur ses ponts hantent encore nos mémoires avec la même force, et il nous suffit tout simplement de fermer les yeux pour entrevoir la silhouette du navire fendant les vagues à tout vitesse afin de rejoindre New-York. Malgré les 100 ans qui nous séparent, le Titanic nous semble étrangement familier. Qui ne saurait pas reconnaître le grand escalier de première classe dès le premier coup d’œil ? Qui n’a jamais vu de clichés noir et blanc de ses différents salons et fumoirs ? De ses bains turcs ? Ou bien du restaurant « à la carte » ? En fait, pour beaucoup d’entre nous, le Titanic semble ne plus avoir de  secrets et pourtant... Le Titanic n’a de cesse de nous réserver de belles surprises au détour d’une coursive ! En effet, si beaucoup d’installations du navire sont connues de tous, certaines le sont moins et n’en restent pas moins importantes. C’est le cas de l’hôpital de bord par exemple...

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Paire de jumelles de type Leitz Wetzlar Marinodoce Marine. Cliché extrait du site Internet http://www.binocularsexplained.com/2011/03/e-leitz-wetzlar-binocular-12x60-liver.html

A propos des jumelles

Le 9 avril 1912, veille du départ de Southampton, la White Star Line affecte Henry Tingle Wilde sur le Titanic en qualité de second. Wilde vient de l’Olympic où il occupait les mêmes fonctions. Il doit seulement effectuer le voyage inaugural, car la compagnie prévoit de lui confier le commandement d’un autre navire. Sa mutation entraîne des changements en cascade dans l’état-major du paquebot. William M. Murdoch précédemment second se retrouve premier lieutenant, Charles H. Lightoller est rétrogradé deuxième lieutenant et David Blair quitte le bord. Dans sa précipitation, il emporte avec lui la clé de l’armoire du téléphone du nid-de-pie. Il oublie également de prévenir son remplaçant, Charles Lightoller qu’il a caché les jumelles des vigies dans sa cabine pour éviter qu’on ne les vole. David Blair ayant quitté le Titanic, plus personne ne sait désormais où se trouvent les jumelles. Le téléphone pourra être utilisé puisqu’il existe un double de la clé de son armoire. Les vigies ne devront en revanche compter que sur leurs yeux.

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Harold Bride (Collection Günter Bäbler, ZA02ad)

Harold S. Bride : une étude

Second opérateur radio du RMS Titanic, Harold Sidney Bride – garçon décrit comme « jeune et calme » – accomplit son devoir durant le naufrage et devint aux yeux du monde l’un des héros du drame. A l'instar de son aîné Jack Phillips, il resta à son poste jusqu’à l'affaiblissement de l’intensité électrique. Toutefois, contrairement à son collègue, Bride survécut à la catastrophe et, par les témoignages qu’il accorda, apporta de précieuses informations sur les évènements qui se déroulèrent dans la station radio la nuit du naufrage.

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Louis Castel, à bord d'un transatlantique (collection Jean-Michel Cattelain)

Louis Castel, pilote du Titanic à Cherbourg

Le soir du 10 avril 1912, peu avant l'arrivée du Titanic à Cherbourg où jamais il ne revint, et conformément à la réglementation maritime, un pilote français du port accosta le paquebot et monta à bord pour conseiller le commandant Edward John Smith et le quartier-maître de barre sur les manœuvres à effectuer afin que le Titanic puisse entrer en toute sécurité dans la rade. Lors du départ, ce même pilote officia aussi pour les manœuvres de sortie, avant de revenir à quai. J'ai longtemps cherché, en vain, qui était ce marin dont aucun ouvrage ni document d'époque ne parle. En 1912, le port de Cherbourg disposait de plusieurs pilotes, dix à vingt peut-être, et mes recherches m'avaient permis de ne découvrir que deux noms: Édouard Pignot et Mauger, mais rien qui puisse les relier à l'escale du Titanic. Et un beau jour, miracle ! Jean-Michel Cattelain, passionné par l'histoire de la commune de Grandcamp-les-Bains, Calvados, me contacta fortuitement en m'indiquant connaître l'identité de ce pilote, puis me fit parvenir le numéro 13, d'avril 2003, de la revue Chroniques Grandcopaises dont il est le rédacteur. Je le remercie, une nouvelle fois, chaleureusement. Dans cette revue, je découvris bien plus que l'objet de mes espérances: elle contient la biographie complète de Louis Castel, pilote de transatlantiques, dont un épisode, bref mais ô combien marquant, fut de servir à bord du Titanic, à Cherbourg. Voici l'histoire de Louis Castel, issue du témoignage de sa fille Jeanne, recueilli en 2002 par Jean-Michel Cattelain, et complétée d'informations que j'ai recueillies par ailleurs, notamment sur le métier de pilote …

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Pierre Villvarlange, né le 28 février 1893 à Amboise, disparu le 15 avril 1912 dans le naufrage du Titanic. (Collection Olivier Mendez)

La dernière carte de Pierre Villvarlange

Nous ne savons que très peu de choses concernant Pierre Villvarlange, un jeune Français employé en tant qu’aide-cuisinier affecté aux potages à bord du Titanic. Récemment, une carte postale écrite par lui à bord du Titanic a refait surface.

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