Pour la British Titanic Society, la mort de la reine Elizabeth II a permis de revenir sur des compagnies et des navires qui ont rythmé l’histoire maritime britannique. Du côté de nos amis allemands ces derniers mois ont surtout été marqués par la célébration des 25 ans de leur association.
Depuis sa première plongée sur l’épave du Titanic en 1987, Paul-Henri Nargeolet est devenu l’un des grands noms de l’exploration sous-marine de celle-ci, aux côtés de figures telles que Robert Ballard, Anatoly Sagalevich et James Cameron. Travaillant étroitement avec la RMS Titanic Inc., chargée des opérations de récupération sur l’épave, Nargeolet est apparu dans nombre de documentaires et fait de nombreuses conférences. Ce livre, sorti cette année, est donc un retour de sa part sur 35 ans de plongées, de 1987 à 2021, mais aussi un vrai plaidoyer pour les activités de la maison-mère, source de controverses.
Paquebot le plus célèbre de l’histoire, le Titanic est devenu un mythe, et comme toute épopée, son naufrage est désormais associé dans l’esprit populaire à des figures héroïques, mais aussi à des « salauds » légendaires. Il n’est jamais nécessaire de chercher bien loin pour trouver maints faits divers et maintes catastrophes au retentissement médiatique énorme qui ont suscité un torrent de haine contre un personnage désormais accusé de tous les maux. Pourtant, les historiens le savent, les faits historiques sont toujours trop complexes pour que l’on puisse faire reposer tous les malheurs sur quelques individus supposés malintentionnés. Toute personne étudiant assez longtemps le naufrage du Titanic ne peut que se rendre compte de l’incroyable nombre de hasards, de coïncidences, de malchances qui conduisirent au drame. Surtout, toute étude de détail conduit vite à découvrir que les « fautes » que l’on pointe souvent n’en sont pas toujours, et que cette histoire regorge de fausses évidences qui méritent d’être détricotées.
Alors qu'approche la fin 2022, les paquebots ont été mis à l'honneur lors de l'édition des Rendez-vous de l'histoire de Blois consacrée à la mer. L'AFT y était !
Comme convenu, notre assemblée générale s’est tenue à Cherbourg les 16 et 17 avril. Contrairement à la réputation pluvieuse de cette ville, c’est sous un grand soleil que nous avons pu savourer nos retrouvailles à la Cité de la Mer, que nos membres ont pu (re)découvrir. Nous avons notamment pu y voir les objets remontés de l’épave qui y sont actuellement exposés, comprenant plusieurs effets personnels de passagers, mais aussi un impressionnant téléphone. Ceux qui sont restés parmi nous ont également pu profiter d’une matinée de découverte des environs par Michel Hoose, un de nos membres locaux, qui nous a montré les traces (bien rares) de la gare transatlantique de l’époque du Titanic, ainsi que l’hôtel des immigrants construit par les compagnies maritimes dans les années 1920.
Alors que l’été approche, nous faisons le point sur les productions de nos amis allemands et britanniques durant le printemps dernier. Vous y constaterez que certains sujets n’ont pas fait parler que chez nous !
Chronique des livres "Le Titanic, de l'histoire au mythe" et "Understanding J. Bruce Ismay".
Ce dossier raconte jour après jour la commission d'enquête menée par le Sénat américain sur le naufrage du Titanic, en avril-mai 1912.
Avec l’été arrive notre nouveau numéro double de Latitude 41 ! Cette fois-ci, c’est Daniel Dupont qui nous a fourni la matière pour le plus gros de ce numéro, avec un beau dossier sur le déroulement, jour par jour, de la commission d’enquête américaine. C’est une source que vous pouvez par ailleurs découvrir en intégralité, tout comme la commission britannique, dans sa version originale sur le site Titanic Inquiry Project : une ressource incontournable ! Vous retrouverez par ailleurs dans ce numéro le bilan de notre assemblée générale d’avril dernier, qui nous a réunis dans une très bonne ambiance à Cherbourg. Enfin, vous pourrez lire vos rubriques habituelles, avec le tour des productions de nos associations amies et le coin du lecteur. Nous y faisons notamment l’autopromotion éhontée du livre Le Titanic, de l’histoire au mythe d’Antoine Resche, président de l’AFT et membre de la rédaction, en espérant qu’il vous plaira.
Lors du dernier numéro, nous regrettions de ne pas avoir reçu à temps les nouveaux Atlantic Daily Bulletin. C’est désormais chose réparée, et c’est donc à la revue de la British Titanic Society que nous consacrons cette fois-ci notre rubrique, en attendant de reprendre notre rythme habituel. Cette fois-ci en effet, c’est Der Navigator qui n’est pas parvenu jusqu’à notre boîte aux lettres !