Berthe Leroy–Bourlard, 1884 – 1972, rescapée du RMS Titanic, le 14 avril 1912
Biographie de Berthe Leroy, rescapée du Titanic
Biographie de Berthe Leroy, rescapée du Titanic
Dans ce dernier numéro de 2001, partez à la rencontre de Berthe Leroy, domestique française d'une riche famille américaine présente sur le Titanic.
Pour ce numéro d'été 2001, le contenu est pour le moins dense ! Nouvelles découvertes sur la famille Lefebvre, rumeurs de malédiction, exhumations de victimes à Halifax, rachat du Carpathia par la RMSTitanic... Tout cela et bien d'autres choses dans ce numéro !
Par Philippe Melia Chers amis, Dans le dernier "Latitude 41" (N°12), j'ai été fort intéressé par l'article d'Olivier Mendez concernant la nouvelle "attraction aquatique" SEA-LIFE. Ayant moi-même eu entre temps…
Simon Mills, auteur de Olympic: the old Reliable, Gigantic: the last titan, et de The Titanic in pictures, nous a signalé un événement social londonien que la presse française n’a pas rapporté : le 23 juin dernier, se tenait à l’hôtel Grosvenor House, Park Lane, à Londres, un « bal Titanic » dont les bénéfices ont été reversés à une association s’occupant d’enfants souffrant de leucémie. Il en coûtait 95 livres (environ 1000 francs) pour participer à cette soirée mondaine, pour laquelle la tenue de soirée était de rigueur ; toutefois, les costumes édouardiens étaient les bienvenus.
Le 21 avril 2001, une trentaine de membres de l’Association Française du Titanic s’est réunie à Paris, pour notre 3ème rencontre. Après un petit déjeuner sympathique au pied de l’Opéra, nous nous sommes rendus à Paristory, un spectacle extraordinaire qui a permis à nos membres de province, mais aussi à beaucoup de parisiens, de découvrir notre capitale d’un œil différent. Un repas gastronomique nous attendait aux Noces de Jeannette.
Le 21 juin dernier, la nouvelle tombait à travers le monde : la société RMS Titanic, déjà propriétaire des droits d’exploitation de l’épave du grand paquebot, venait de se rendre acquéreur de celle du Carpathia. RMS Titanic aurait annoncé qu’elle mettra en place des plongées sur l’épave afin de récupérer tout ce qu’elle pourra : ces objets devraient être vendus en fonction de leur état et de leur intérêt historique. Accessoirement, un film documentaire serait tourné, qui montrera le navire dans son état actuel. Évidemment, des plongées publiques seraient aussi prévues. Le Carpathia va-t-il donc être vidé, éventré, et vendu à des amateurs de reliques macabres ? L’épave du Titanic ne suffisait-elle plus ? Nous invitons RMS Titanic à nous contacter et à nous faire part de ses projets à ce sujet : affaire à suivre.
Il n’a jamais été question pour l’Association Française du Titanic de faire l’apologie d’une religion, d’une secte, d’un parti politique ou d’un produit en particulier. Si nous citons dans ce numéro les Témoins de Jéhovah, c’est parce que Louis Garrett, survivant du Titanic, avait adopté leur croyance. C’est donc son seul témoignage qui nous intéresse aujourd’hui. Je tiens à remercier chaleureusement Gérald Teisseire, qui a réussi à obtenir un exemplaire original de Réveillez-vous ! le magazine des Témoins de Jéhovah dans lequel a été publié ce témoignage, le 22 janvier 1982. Cette pièce a été ajoutée au fonds d’archives de l’AFT. Lorsque le texte ne concerne pas le témoignage de Louis Garrett sur le Titanic, mais sa religion, il a volontairement été omis dans la présente version. Inutile de vérifier votre liste de passagers du Titanic, vous n’y trouverez pas le nom de Louis Garrett. Et pourtant, le témoignage publié en janvier 1982 dans Réveillez-vous ! et que vous lirez à la suite, est authentique. En avril 1912, Louis Garrett n’avait pas encore américanisé son nom, il s’appelait en fait Elias Yarred Nicola ; âgé de 12 ans, il voyageait avec sa sœur aînée, Jamila Yarred Nicola.
C’est avec grand plaisir que nous vous annonçons la naissance du site Internet de l’Association Française du Titanic, mis en place par Philippe Mélia, membre de l’AFT.