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La route empruntée par le Titanic

Une question d’angle

Depuis que le Titanic a fait naufrage, une question reste sur toutes les lèvres et revient sans cesse : « pourquoi ? ». Pourquoi ce navire si sophistiqué a-t-il pu sombrer suite à une collision en apparence bénigne avec un iceberg ? Pourquoi n’a t-on pas pu sauver tout le monde ? Pourquoi n’avait-on rien fait pour éviter ce drame ? Les réponses sont nombreuses, mais aussi, bien souvent, floues et hypothétiques ; car, après tout, même cent ans après, il serait naïf de croire que l’on peut « tout » savoir sur ce drame. Cet article ne se penchera donc pas sur ces « pourquoi ? », sujet bien trop vaste pour être ici évoqué. La dernière question en appelle pourtant une autre : n’a t-on vraiment rien fait pour éviter le drame ? Des mesures ont-elles été prises, ou le capitaine Smith s’est-il conduit de façon irresponsable ? Ce débat, comme tous ceux qui peuvent persuader l’opinion de l’héroïsme ou de la culpabilité d’un homme, fait couler de l’encre. Parmi les mesures que Smith aurait pu prendre, une est généralement utilisée pour démontrer que le Titanic avait pris des précautions. Il s’agit du fameux virage opéré par tous les navires en un point donné, pour éviter les glaces : l’« angle », le « coin » ou le « tournant », comme l’appellent alors les marins.

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12-14 avril 2019 : L’AFT à Southampton

L’événement était attendu, tant par les membres de l’Association Française du Titanic que par nos amis de la British Titanic Society et nombre de leurs invités à Southampton. Nos associations ont en effet eu la chance de se retrouver pour un week-end fort en émotions dans la ville qui vit partir le Titanic 107 ans plus tôt. Ce long séjour entre passionnés fut sans fausse note et ce sont ces souvenirs impérissables que nous allons partager dans ces quelques pages, en remerciant tous ceux qui ont participé à ces agréables moments.

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Succès au rendez-vous pour l’exposition Titanic d’Aymeric Le Guisquet

Vie de l’association

Pour cet été, Latitude 41 vous offre de la lecture, avec le début d’un ambitieux dossier de Tiphaine Hirou sur William Murdoch. Depuis déjà près de dix ans, Tiphaine travaille sur cet officier du Titanic et, dans cette première partie, elle vous propose de vous lancer sur les traces de sa famille. Embarquez dans cette balade écossaise et découvrez que William fut malheureusement loin d’être le premier Murdoch à payer un tribut à la mer. Dans un autre article, Antoine reviendra sur une idée trop souvent reprise et mal étayée selon laquelle le capitaine Smith aurait tenté d’éviter les icebergs en naviguant plus au sud que la route initialement prévue : une affaire complexe, dans laquelle les officiers jouent également un rôle.

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John Jacob Astor

Quelques idées trop ancrées

Depuis plus d’un siècle que l’on parle du naufrage du Titanic, bien des écrits de qualité variable ont été produits sur le sujet, certains répétant ce qui avait déjà été dit, d’autres apportant de nouvelles et brillantes pièces à nos connaissances ; d’autres, enfin, nous inondant d’énormités sans fondement. Au fil du temps, certains faits ont fini par être repris de livre en livre, de documentaire en documentaire, jusqu’à devenir des vérités assénables sans que l’on n’y réfléchisse trop. Or, le travail de l’historien est aussi de revenir sur ce qui est tenu pour acquis afin de l’examiner avec de nouvelles perspectives et, souvent, il arrive que l’on ait des surprises en se posant cette simple question : « d’où vient vraiment cette affirmation ? ». Depuis déjà pas mal d’années, Internet aidant, bien des chercheurs – en particulier anglophones – se sont posés ce genre de question et ont pu ainsi remettre en cause bien des faits que l’on tenait pour acquis. Dans cet article, je vous propose d’examiner trois d’entre eux.

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Confidences sur le pont promenade

En cette toute fin d'après-midi du 14 avril, Marian Thayer, l'épouse du second vice-président de la Pennsylvania Railroad, couvrit sa chevelure d'un chapeau, et ses épaules d'un châle de dentelle. Après un dernier regard dans le miroir de sa coiffeuse, elle quitta sa luxueuse cabine du pont C, et rejoignit le niveau supérieur. Là, elle toqua doucement à la porte de la B57, occupée par un couple de compatriotes et amis, les Ryerson. Ce fut la femme de chambre de la Lady qui lui ouvrit.

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