Le coin du lecteur, spécial White Star Line

Après ma série d’articles sur la White Star, je ne résiste pas à l’envie de vous présenter quelques livres qui vous permettront d’aller plus loin si le sujet vous a intéressé. Cette liste n’est pas exhaustive et regroupe mes coups de cœur personnels. Malheureusement, tous sont en anglais : personne n’a jusqu’à présent consacré d’ouvrage francophone à cette compagnie ou à ses navires (à l’exception du Titanic, bien entendu).

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Le Laurentic (II)

Histoire de la White Star Line : Le lent effondrement

Dans le dernier numéro, nous avons assisté à l’essor rapide de la White Star dans les années 1900, sous la houlette de son président Joseph Bruce Ismay, avec la construction des magnifiques et populaires Big Four. La décennie s’achevait sur la mise en construction de l’Olympic et du Titanic, tandis que le dénouement heureux du naufrage du Republic, en 1909, confortait le public dans sa confiance envers la sécurité des navires. Cette confiance devait être de courte durée.

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Histoire de la White Star Line : L’entrée dans le XXe siècle

Dans le numéro précédent, nous avons vu comment, dans les années 1880 et 1890, la White Star Line avait délaissé sa ligne transatlantique pour s’occuper de nouvelles activités, avec notamment la mise en place d’une ligne vers la Nouvelle-Zélande et celle d’un service de cargos bétaillers. Le XIXe siècle se refermait en 1899 par la mort de Thomas Henry Ismay, tandis qu’une nouvelle ère était sur le point de s’ouvrir pour la compagnie.

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Le dîner chez les Pirrie en 1907 : juste une légende ?

Un grand nombre d’ouvrages attribuent la naissance de la classe Olympic à une discussion survenue lors d’un somptueux dîner donné pendant l’été 1907. Dans leur charmante demeure londonienne, les Pirrie avaient invité les Ismay et, au terme d’une agréable soirée, un projet de lancement d’un, deux ou trois navires avait vu le jour. Vous avez dit « projet » ? Le terme est vraisemblablement peu adapté. En effet, en 2001, Günter Bäbler avait rassemblé – dans un article paru en anglais – de probants éléments qui permettaient d’émettre un doute sur l’authenticité de cette histoire[1]. En outre, à la lecture de travaux menés par Wilton J. Oldham, d’autres indications troublantes ont pu être relevées par la suite. Ainsi, le présent article présente l’accumulation de plusieurs indices qui interrogent sur la date de la « véritable naissance » de la classe Olympic et par conséquent du Titanic. Un grand merci à mon ami Günter Bäbler pour son aide précieuse, ainsi qu’à Jean-Philippe Marre pour sa collaboration sur les paragraphes consacrés à l’architecte Thomas Andrews.

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Le premier Ionic

Histoire de la White Star Line : Vers tous les océans du globe

Dans les numéros 63-64 et 65, nous avons évoqué les débuts de la White Star Line. Nous l’avons laissée ainsi en 1875, lorsque le Britannic et le Germanic ont rejoint sa flotte sur l’Atlantique Nord, posant les bases d’un service appelé à durer jusqu’à la fin des années 1880. Désormais, la ligne principale de la compagnie était posée ; il fallait désormais se tourner vers d’autres destinations.

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L'Atlantic

Histoire de la White Star Line : la résurrection

Dans le numéro précédent (63-64), je suis revenu sur la première existence troublée de la White Star Line, entre 1845 et 1867. Jusque-là, en effet, la compagnie avait tant bien que mal essayé de perdurer, sans parvenir à connaître un succès durable. Finalement, les années 1860 avaient eu raison d’elle, et ses premiers propriétaires avaient été forcés de la liquider. En janvier 1868, un jeune entrepreneur, Thomas Henry Ismay, rachetait la marque pour la coquette somme de 1000 livres sterling.

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William Squares DeCarteret, capitaine du CS Minia

Le Titanic et les autres navires, partie 2

La première partie de cette article, consacré aux navires ayant côtoyé de près ou de loin le Titanic, s’est penchée sur tous les paquebots commençant par les lettres A à M. Cette deuxième partie se consacre à ceux compris entre les lettres M et Z.

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Le Tayleur

Les deux naissances de la White Star Line

La White Star Line est sans aucun doute possible l’une des compagnies maritimes les plus connues, mais elle doit de nos jours sa notoriété au seul naufrage du Titanic. Son histoire, en effet, est assez méconnue et je vous propose dans cette série d’articles de résumer les grandes lignes de cette histoire. Les lecteurs désireux d’en savoir plus pourront se référer au livre de Roy Anderson White Star, réédité à la fin de ce mois après avoir longtemps été introuvable, et à The Ismay Line de Wilton Oldham (introuvable en version papier à prix décent, mais récemment réédité au format électronique). Les personnes plus intéressées par les navires pourront pour leur part se précipiter sur Ships of the White Star Line, de Richard de Kerbrech. Pour ce premier épisode, nous nous pencherons sur les deux naissances de la White Star Line, dans les années 1840 puis 1860.

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Le Titanic et les autres navires, partie 1

Naturellement si l’on s’intéresse au Titanic, on s’intéresse aussi au monde de la mer. Raison pour laquelle, de fil en aiguille, je me suis posé la question : qu’est-il arrivé aux autres navires qui ont eu un lien direct ou indirect avec le navire ? En voici une sélection, qu’ils aient transmis ou reçu des messages télégraphiques, ou aient côtoyé le Titanic à un moment bien précis.

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Des anciens bureaux de la White Star Line à un hôtel de luxe dédié au Titanic

L’ancien siège de la White Star Line, compagnie maritime qui a construit le Titanic a été vendu il y a quelques mois. Après des années d’incertitude sur son avenir, le bâtiment a trouvé preneur auprès d’un couple de passionnés qui l’a racheté pour une somme inconnue. Le bâtiment, inspiré de l’architecture de l’ancien bâtiment de Scotland Yard, a été commandé par le père de Bruce Ismay, Thomas Henry Ismay. Depuis, il constitue l’héritage de la ville de Liverpool. Préservé depuis des années malgré sa dégradation, l’ancien siège symbolise le passé maritime liverpuldien avec l’ancien immeuble de la Cunard, situé non loin de la rue Saint James[1]. L’annonce de la vente aboutie de l’Albion House, surnom donné à l’immeuble de la compagnie familiale des Ismay, a soulagé la communauté des titanicophiles. Fermé depuis des années au public, le bâtiment a rouvert ses portes le 1er mars dernier et les propriétaires, le maire de Liverpool, la presse et les passionnés ont pu découvrir les locaux désaffectés des anciens bureaux de la White Star Line achevés en 1899. Lors de l’annonce de la nouvelle du naufrage du Titanic, le siège de la compagnie avait été pris d’assaut par les familles et les journalistes afin d’avoir des informations sur l’incroyable drame du « Géant des mers ». Les employés avaient dû informer la foule directement depuis les balcons. Cette anecdote est bien connue des habitants de la ville.

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