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Harry Widener

Harry Elkins Widener

L’ironie du sort voulut que beaucoup de jeunes futurs héritiers participent à cette traversée inaugurale en compagnie de leurs parents : Richards Norris Williams II, le futur champion de tennis ; John Borland Thayer III, dit Jack ; ou encore le très jeune John Borie Ryerson, treize ans, sur lequel le patriarche de la famille avait mis tous ses espoirs de succession après le brutal décès de l’aîné, quelques jours avant le départ du Titanic. Ces trois fils eurent la chance de survivre au désastre, à contrario de leurs pères, dont on ne retrouva même pas les corps. Ce ne fut hélas pas le cas d’Harry Elkins Widener, vingt-sept ans, premier né mâle du richissime George Dunton Widener, et logiquement futur dirigeant de l’empire familial, qui suivit son père dans la mort.

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Eleanor Elkins Widener

Eleanor Elkins Widener

Dans le monde de la haute couture, il est fréquent de dire : « c’est la femme qui fait la robe ». Sous-entendu, c’est celle qui porte la tenue qui révèle la beauté de cette dernière, et non l’inverse. Dans la riche société de la Belle-Époque, on pouvait dire : « c’est la femme qui fait l’homme ». Sans une belle Lady à son bras pour descendre les marches du Grand Escalier du Titanic, le plus riche des passagers n’était rien qu’un anonyme parmi d’autres. Effectivement, cela reléguait la gente féminine au rang d’objet, destiné à asseoir la puissance de celui qui l’accompagnait. Mais après tout, devaient-elles s’en plaindre ? Probablement que non, car elles avaient une vie que beaucoup de leurs semblables devait envier ; même si certaines cachaient parfois leur désespoir d’être délaissées au profit des affaires ou de maîtresses sous le maquillage, les belles toilettes et les bijoux étincelants. Eleanor Widener fut une femme respectée, admirée, et surtout forte, ayant épousé l’un des hommes les plus fortunés des États-Unis ; mais dont l’existence fut digne d’une tragédie grecque.

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George Dunton Widener

George Dunton Widener

Dans les coursives et les salons feutrés de la première classe du Titanic se distinguait une communauté toute particulière : les Pennsylvaniens. Ces derniers, souvent millionnaires, résidaient pour la plupart dans la Main Line, la riche et confortable banlieue de Philadelphie avec ses propriétés toutes plus fabuleuses les unes que les autres. Ils étaient proches voisins, amis, entretenaient pour certains des relations d’affaires, et tous se retrouvèrent à bord du plus luxueux navire du début du XXème siècle pour une traversée qui devait clore en beauté leur séjour européen. Parmi eux se trouvait la toute puissante famille Widener, avec à sa tête, George Dunton.

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Richard Norris Williams : un sportif du Titanic

La première classe du Titanic accueillait à son bord un véritable microcosme, représentatif de la société aisée de la Belle-Époque. S’y côtoyaient dans ses somptueux salons, des hommes d’affaires, des capitaines d’industrie, des politiciens, des figures de la mode et du cinéma, et des sportifs. Richard Norris Williams, de son diminutif, Dick, faisait partie de ceux-là.

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Les Espagnols du Titanic

Parmi les quelques 2 200 passagers du Titanic, on compte une majorité d’européens. De tous les coins du continent, une bonne partie des pays européens ont eu un ou plusieurs représentants à bord du Titanic, faisant du naufrage une catastrophe tout aussi européenne que mondiale. Il y avait ainsi dix Espagnols à bord ; quatre en première et six autres en deuxième classe. Seul trois ont péri dans le naufrage. Quelques autres des passagers étaient d’origine hispanique. Certains passagers de première classe venaient d’Argentine et de Cuba, terres jadis colonisées par le royaume d’Espagne. Si certains ont survécu, d’autres n’ont pas eu cette chance. Dans une ambiance anglo-saxonne, ces passagers hispaniques se liaient d’amitié avec leurs confrères espagnols pour retrouver un peu de leur culture et une langue commune, formant à bord un monde à part.

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Portrait d’Alfred Fernand Omont, publié en page 2 de l’Excelsior le 20 avril 1912. Son nom est mal orthographié (« Osmont »). Collection Olivier Mendez

Un rescapé du Titanic vu par son fils

Mon père, je le revois… Toujours en mouvement, passant de la colère à l’enthousiasme, et vice-versa, jamais tranquille sauf quand il faisait ses mots croisés. Encore, à ce mo-ment-là, nous demandait-il, si nous connaissions un mot en trois lettres signifiant, etc. Nous lui propo-sions un peu méchamment mais pour rire les mots les plus incongrus, ce qui le faisait sortir de son calme. Il mordait dans la vie à pleines dents, tou-jours optimiste, prêt à plaisanter, mettant de l’animation partout où il allait, un vrai boute-en-train, expression que je n’ose plus utiliser. En effet, ayant le goût de l’étymologie, je découvris le sens premier dans un dictionnaire : « Mâle utilisé pour détec-ter les juments en chaleur, et mis artificiellement dans l’impossibilité de faire la saillie ». On imagine la scène ? Je suis persuadé que toutes ces maîtresses de maison qui complimentaient mon père, lui disant : « Vous êtes un vrai boute-en-train » ne connaissaient pas l’origine de cette expression, autrement, elles au-raient rougi, et lui aussi…

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Devenue leader de la fabrication mondiale d’appareils de sport et de rééducation, la société ventait la qualité de ses machines dans divers prospectus copieusement illustrés (Archives d’Etat, Wiesbaden)

Les appareils de la société Rossel, Schwarz & Cie.

Le présent article – consacré à la société Rossel, Schwarz & Cie. et plus particulièrement aux machines conservées au Château de Candé – a été réalisé à partir de la documentation fournie par le Conseil Général de l’Indre et Loire, notamment par M.M. Guilbaud, Dolwett et Baudrier, chargés de la recherche en archives. La presse allemande de l’époque a été traduite par Madame Annette Anders, de l’association franco-allemande de Tours. Les clichés pris à bord des navires proviennent de la collection de Günter Bäbler, Martin Angst et Ioannis Georgiou (Swiss Titanic Society), Mark Chirnside (British Titanic Society) et à la 20th Century Fox. Que toutes les personnes citées soient chaleureusement remerciées pour leur assistance.

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Au premier plan, McCawley pratiquant de l’aviron à bord du Titanic. Au second plan se trouve William Parr (collection de l’auteur)

Le Gymnase de l’Olympic et du Titanic

En 1993, Robert Grootveld, de la Titanic Historical Society, revendiquait qu’il conservait en son domicile californien un « chameau électrique » construit au début du 20ème siècle par la société allemande Rossel Schwarz & Compagnie, alors établie à Wiesbaden. La restauration intégrale qu’il avait apportée à ce curieux appareil ne manquait pas d’intérêt car la machine dévoilait un lien original avec le paquebot Titanic. En effet, la White Star Line avait commandé en 1911 des équipements sportifs à cette même compagnie allemande pour les trois navires de la classe Olympic. Dans un article paru à cette époque dans le Titanic Commutator, Grootveld se montrait à peu près sûr qu’il s’agissait du dernier spécimen parvenu à notre époque, les autres ayant été détruits au fil du temps ou coulés avec les navires qui en étaient équipés. Pour l’Association française du Titanic, cet événement est l’occasion de présenter les gymnases de la classe Olympic. Il convient de les décrire en analysant les photographies et les témoignages qui nous parvenus. Mais le présent article tend également à prouver et à évaluer l’importance que de telles installations représentaient pour les compagnies maritimes au commencement du 20ème siècle.

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Le logo de la marque Quaker Oats.

Walter Donald Douglas, une biographie

Walter Donald Douglas est né le 21 avril 1861 à Waterloo, comté de Waterloo, dans l’état de l’Iowa (USA). Fils de George et Margaret (Boyd) Douglas, le premier natif d’Écosse et la seconde de Belfast (Irlande du Nord). Cependant, ils se marièrent aux États-Unis et s’installèrent à Dixon (état de l’Illinois) où le père s’engagea dans le monde des affaires pour un certain temps comme entrepreneur pour la Northwestern Railroad.

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