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Modélisation du sous-marin Titan, qui a implosé le 18 juin 2023 avec cinq personnes à son bord : Stockton Rush, Shahzada et Suleman Dawood, Hamish Harding et Paul-Henri Nargeolet.

Publication du rapport d’enquête sur la disparition du Titan

Nous avons appris la publication il y a quelques jours du rapport d'enquête des US Coast Guards sur la disparition du Titan, rendu le 5 août dernier par Thomas F. Whalen et Jason D. Neubauer. Un gros document de 335 pages que ceux qui ne sont pas effrayés par l'anglais et le jargon technique et juridique peuvent librement consulter ici. À l'heure où j'écris ces lignes, il ne m'a pas encore été possible d'en lire l'intégralité, mais les conclusions (à partir de la page 317) sont nettes, et rejoignent celles exposées récemment dans le documentaire Netflix Titan, le naufrage d'OceanGate mis en ligne il y a quelques semaines.

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Expérience immersive : visiter l’épave du Titanic grâce à la réalité virtuelle

Quel passionné du Titanic n’a jamais rêvé braver les 3 800 mètres obscurs et glacés qui le séparent de l’épave du géant des mers, avalé par l’océan lors de sa croisière inaugurale ? Malheureusement, la plupart d’entre nous ne disposons pas de la même crédibilité scientifique que Robert Ballard. Plaider notre cause pour obtenir une plongée sur l’épave serait bien vain. Qu’à cela ne tienne !

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Le coin du lecteur – The Titanic Expeditions d’Eugene Nesmeyanov

Plus de 35 ans après sa découverte, l’épave du Titanic continue à faire parler d’elle : dans les médias, les nouvelles contradictoires se succèdent, qu’il s’agisse de sa protection, de la situation des objets récupérés, ou encore des expéditions à venir – et qui, souvent, ne viennent pas. La chose n’est pas nouvelle : sur grand et petit écran, dans les librairies et en couverture des magazines, l’épave du Titanic s’affiche partout depuis plus de trois décennies, au point qu’il devient paradoxalement difficile de la connaître. Un livre récent et d’excellente qualité, publié chez The History Press qui deviennent coutumiers du fait, remédie à cela : The Titanic Expeditions, 195-2010, d’Eugene Nesmeyanov.

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Une vente aux enchères rocambolesque

Le Titanic fait encore et toujours parler de lui. Cent ans après son naufrage, le paquebot devenu épave fait toujours la joie de la presse américaine. Il ne s’agit plus de relater la perte tragique de plus de 1 500 personnes comme cela avait été le cas en 1912. Désormais, c’est la collection de plus de 5 500 objets, remontée de l’épave, qui est l’objet de toutes les discordes concernant le droit de propriété et d’exploitation.

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L’épave complexe et mystérieuse du Lusitania

À l’instar de l’épave du Titanic, celle du Lusitania rencontre des difficultés juridiques mettant en jeu une possible protection. Même si la situation géographique de l’épave du premier des « Lévriers des mers » – située à quelques 11 miles marins des côtes sud irlandaises - diffère de celle du Titanic, les désaccords entre son propriétaire et le gouvernement irlandais ont contribué à faire oublier le Lusitania dans le patrimoine maritime britannique. D’autant plus que le statut juridique ambigu de l’épave montre une certaine mainmise sur le contenu réel de la cargaison par la Royal Navy. En quelques points, il est difficile d’expliquer en détails les intrigues tournant encore autour du Lusitania, même cent ans après son naufrage. Cependant, il est possible de donner une idée précise de la situation complexe et mystérieuse de l’épave du « lévrier des mers ».

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Les épaves distinctes du Titanic et du Britannic

La différence de contexte entre les naufrages du Titanic et du Britannic ne peut pas permettre une comparaison de ces événements. Le naufrage du premier résulte d’une collision accidentelle en temps de paix, tandis que les causes du naufrage du Britannic restent mystérieuses et concernent un fait de guerre. Les scientifiques ont tenté d’élucider les causes mais hésitent entre les hypothèses de torpilles ou de mines. Jacques-Yves Cousteau, qui a découvert l’épave en 1975, a essayé d’éclaircir ce point en récoltant les témoignages des survivants en 1976. Mais la question reste sans réponse malgré de nombreuses expéditions les années suivantes.

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Carte illustrant les limites de la zone du site du RMS Titanic aux navires et aux sous-marins. Cette carte accompagne la circulaire de l’OMI.

La pollution de l’épave

L’année 2012 a été « l’année du Titanic » pour tous les passionnés mais aussi pour l’organisation maritime internationale (OMI). Au cours de cette année, la journée mondiale maritime a rendu hommage au Titanic avec un thème lié la création de l’agence de l’ONU. L’ONU a consacré l’épave du Titanic avec l’application de la Convention de protection du patrimoine subaquatique de 2001. Mais l’OMI, agence sous l’autorité de cette même ONU a consacré également et concrètement la protection de l’épave avec une résolution initiée par les garde-côtes américains qui ont alarmé l’organisation des dangers de pollution des déchets sur l’écosystème du site de l’épave avec les passages des paquebots et des submersibles à l’occasion du centenaire.

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L’héritage du Titanic en suspens : la vente aux enchères reportée

Le 15 avril 2012 a marqué l’anniversaire du centenaire du naufrage d’un des plus grands paquebots de l’histoire, le Titanic. Cette tragédie restée dans la mémoire a emporté 1 500 victimes et les effets personnels des passagers en plus des diverses marchandises et autres trésors d’une inestimable valeur[1]. Ces objets réunis en collection parlent maintenant à la place des 2 220 personnes présentes au moment du naufrage. Depuis la découverte de l’épave en septembre 1985 et avec le succès du film de James Cameron sorti en 1998 puis ressorti sur nos écrans cette année, les vestiges du paquebot ont acquis une vraie valeur historique et pécuniaire. L’intérêt porté par des collectionneurs et par la société chargée de protéger l’épave, la RMS Titanic Inc. (RMST) s’est orientée vers des fins mercantiles pouvant laisser de lourdes conséquences sur l’héritage du Titanic. En janvier dernier, il a été annoncée une vente aux enchères autorisée par la RMST qui veulent récupérer une « salvage award[2] ». Cependant la vente a été reportée il y a quelques semaines pour de multiples raisons.

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Les conséquences de l’après-Titanic : des indemnisations et un droit de propriété flous

La construction totale du paquebot Titanic est estimée globalement à 1,5 millions de livres sterling (de l’époque). Parmi ce coût, on peut inclure les matériaux de base (aciers, rivets en fer...), les machines, la décoration intérieure et les équipements extérieurs. Pour assurer le Titanic, l’IMM, trust américain, et la White Star Line (WSL) dont Joseph Bruce Ismay en était le président, ont procédé à une division de la somme ainsi que de ce qu’elle recouvrait en particulier. Ainsi séparée en trois parties, les deux tiers de la somme globale (1 million £) est garantie par l’IMM (International Marine Mercantile). Le dernier tiers est assuré par la White Star Line (500 000 £). En d’autres termes, l’IMM prend en charge tous les frais propres aux navires, infrastructures et aux machineries tandis que la WSL s’occupe de la décoration et des équipements divers et extérieurs. En ce qui concerne les biens personnels, les cargaisons, ces derniers ne sont pas pris en compte et seuls les passagers et entreprises sont responsables de leurs biens.

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Une vente aux enchères contestée et contestable

La nouvelle de la vente aux enchères des artefacts du Titanic vient de tomber depuis quelques semaines. Autorisée par les autorités judiciaires américaines, la RMS Titanic Inc. (abrégé en RMST), société qui détient les droits d’exploitation de l’épave et le droit de propriété des objets repêchés du Titanic, peut désormais vendre la collection de ces objets ainsi que les droits de propriété intellectuelle d’exploitation de l’épave. La décision de justice a fait l’effet d’une bombe dans le monde des passionnés du Titanic.

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