Chez le libraire
Deux nouveautés sur le Titanic, en particulier une histoire de son orchestre.
Deux nouveautés sur le Titanic, en particulier une histoire de son orchestre.
Le titre de ce livre est un peu trompeur car son contenu va très au-delà de la simple présentation des 49 Français du Titanic, même si comme c’est normal, ceux-ci occupent une large place. En réalité, c’est à un voyage à bord du malheureux transatlantique que François Codet, Alain Dufief, Franck Gavard-Perret et Olivier Mendez nous invitent. Notre traversée commence par l’indispensable rappel du contexte historique. Nous savions bien sûr, qu’en Grande-Bretagne, le monarque régnant était le roi George V, qu’en Irlande, les protestants de l’Ulster s’opposaient au projet de Home Rule et que depuis le 1er mars, une grève des mineurs bloquait complètement la production de charbon. Nous connaissions également la rivalité commerciale qui opposait les compagnies maritimes allemandes à leurs homologues britanniques, mais nous n’étions pas forcément au fait de l’actualité internationale. Il est vrai que le président américain William Howard Taft n’a pas laissé un souvenir impérissable et qu’à la veille du naufrage du Titanic, les Français se passionnaient surtout pour les exploits de la bande à Bonnot.
Si quelques ouvrages ont été publiés récemment sur le Titanic, peu méritent qu’on s’y attarde, à l’exception de Titanic ne répond plus, de Gérard Piouffre, somme inépuisable d’informations, et de loin le meilleur ouvrage sur le sujet publié depuis longtemps en langue française.
Cette nouvelle rubrique, que nous reprendrons à chaque fois qu’un ouvrage traitant du Titanic ou de sujets similaires sera disponible (et nous aurons prochainement la chance et l’honneur de pouvoir vous présenter un livre écrit par un membre de l’AFT), n’est pas une « revue de presse » à proprement parler, mais l’avis personnel de lecteurs membres de l’Association Française du Titanic, que vous pourrez partager ou décrier. C’est en argumentant que l’on fait avancer les choses : au fil des numéros de Latitude 41, chacun pourra, s’il le souhaite, publier son avis sur un ouvrage même si celui-ci a déjà été critiqué ou passé en revue dans nos colonnes, en apportant un nouvel éclairage ou de nouvelles informations sur l’ouvrage en question.
’on connaît Daniel Allen Butler depuis plus de dix ans pour Unsinkable, un véritable best-seller[1] présenté au grand public en 1998, à une époque où le film de James Cameron conquérait les cinq continents. Il s’agissait d’une honorable synthèse consacrée à l’histoire du Titanic, retracée de sa construction jusqu’aux conclusions rendues par les commissions parlementaires américaine et britannique. A l’approche de l’an 2000, l’auteur avait résumé les conclusions rendues par les spécialistes depuis plus d’un demi-siècle. Devenus une référence, les travaux de Butler incarnaient alors – peut-être sans que son auteur puisse le prévoir – un véritable aboutissement. Cependant, les travaux postérieurement entrepris par les chercheurs démontrent qu’un ouvrage sur le Titanic ne peut jamais prétendre à avoir un caractère définitif. Ainsi, afin de mettre à jour un aspect du naufrage du Titanic, Butler publie ses derniers travaux dans un ouvrage intitulé The Other Side of the Night : the Carpathia, the Californian, and the Night the Titanic was Lost.
La fille d'Alice Cleaver, nurse des Allison, dénonce les mensonges racontés sur sa mère.
Il y a des hasards qui vous glacent le sang. Le 30 janvier 2001, la pièce de Patrick Kermann, The great disaster, ouvrait à l’Espace Culturel André-Malraux du Kremlin-Bicêtre. La pièce s’est jouée quatre jours de suite, s’achevant le 2 février. Le 30 janvier, Michel Navratil disparaissait ; le 2 février, il était porté en terre à Montpellier. Le hasard, c’est tout.
Bibliographie du numéro 9 sur Sherlock Holmes et le Titanic.