Le coin du lecteur : RMS Titanic in 50 Objects, de Bruce Beveridge et Steve Hall
Présentation d'un livre racontant l'histoire du TItanic à travers 50 objets.
Présentation d'un livre racontant l'histoire du TItanic à travers 50 objets.
Depuis sa première plongée sur l’épave du Titanic en 1987, Paul-Henri Nargeolet est devenu l’un des grands noms de l’exploration sous-marine de celle-ci, aux côtés de figures telles que Robert Ballard, Anatoly Sagalevich et James Cameron. Travaillant étroitement avec la RMS Titanic Inc., chargée des opérations de récupération sur l’épave, Nargeolet est apparu dans nombre de documentaires et fait de nombreuses conférences. Ce livre, sorti cette année, est donc un retour de sa part sur 35 ans de plongées, de 1987 à 2021, mais aussi un vrai plaidoyer pour les activités de la maison-mère, source de controverses.
Chronique des livres "Le Titanic, de l'histoire au mythe" et "Understanding J. Bruce Ismay".
Dans ce dernier numéro de l’année 2021, nous avons le plaisir de vous faire découvrir le résultat des plus récentes recherches sur la famille Lefebvre. Parmi les passagers français du Titanic, les cinq qui voyageaient en troisième classe sont des plus mal connus, et ils ont récemment resurgi dans l’actualité lorsqu’une lettre attribuée à Mathilde a été retrouvée dans une bouteille. Miracle ou mystification ? Nous tentons de revenir sur la question dans cet article, et surtout d’en profiter pour faire le point sur l’histoire de la famille, grâce à de nouveaux documents qui ont été portés à notre connaissance.
Si Antoine Resche est un habitué des colonnes de Latitude 41, c'est aujourd'hui en librairie que vous pouvez retrouver son premier ouvrage. Résultat d'un travail universitaire de près de dix ans, Une ligne mythique revient sur l'histoire de trois compagnies maritimes et leur présence sur la ligne de l'Atlantique Nord (avec quelques évocations de paquebots appartenant à des compagnies non étudiées dans l'ouvrage) sur près d'un demi-siècle : les britanniques Cunard et White Star Line, ainsi que la Compagnie Générale Transatlantique – aussi appelée Transat, française.
Plus de 35 ans après sa découverte, l’épave du Titanic continue à faire parler d’elle : dans les médias, les nouvelles contradictoires se succèdent, qu’il s’agisse de sa protection, de la situation des objets récupérés, ou encore des expéditions à venir – et qui, souvent, ne viennent pas. La chose n’est pas nouvelle : sur grand et petit écran, dans les librairies et en couverture des magazines, l’épave du Titanic s’affiche partout depuis plus de trois décennies, au point qu’il devient paradoxalement difficile de la connaître. Un livre récent et d’excellente qualité, publié chez The History Press qui deviennent coutumiers du fait, remédie à cela : The Titanic Expeditions, 195-2010, d’Eugene Nesmeyanov.
Il y a une dizaine d’années, j’ai découvert le magnifique « Projet Gutenberg », un site réunissant un grand nombre de textes dans le domaine public, et donc en accès libre et gratuit. Quelle joie ce fut de découvrir alors quelques livres de rescapés du Titanic, que ce soit Archibald Gracie (dont le livre avait été traduit en français, dans une version désormais assez rare), Charles Lightoller (qui ne l’a jamais été), et Lawrence Beesley. À l’époque, donc, je m’étais mis à dévorer la prose de ce dernier et j’en avais entrepris une traduction, afin de la partager avec mes amis du forum du Titanic ! En 2012, alors que ma traduction progressait petit à petit, une autre est sortie ; si je ne l’ai jamais lue, les avis que j’en ai eus étaient assez mitigés. Elle contiendrait des erreurs assez basiques et ne serait pas d’excellente qualité.
Parmi le gratin du paquebot britannique, les Ryerson n'étaient pas des personnalités comme les autres. Certes, ils vivaient dans l'opulence ; mais leur présence à bord était totalement inattendue. En effet, la traversée inaugurale du dernier né de la White Star Line ne venait pas clore joyeusement de dispendieuses vacances en Europe, ou en Orient ; pas plus qu'elle ne ramenait dans sa patrie le chef de famille après un fructueux voyage d'affaires. Non ! Le couple et ses trois enfants avaient été rappelés plus tôt aux États-Unis suite au décès brutal de leur fils et frère aîné, Arthur Jr, le 8 avril, dans un accident d'automobile.
Il y a bientôt deux ans, j’ai consacré un article au chef officier du Titanic Henry Wilde, dans le numéro 78 de Latitude 41. À l’époque, en me fondant notamment sur le passionnant dossier que lui consacrait Dan Parkes sur son site « WilliamMurdoch.net », toujours une référence, j’avais tenté de vous faire entrevoir cet officier trop méconnu, et qui restait encore nimbé de mystères. Une question, notamment, subsistait : avait-il, ou non, été commandant pour la White Star, comme le laissait supposer la casquette possédée par ses descendants ? De même, devait-il commander un paquebot important lorsqu’il fut muté sur le Titanic à la dernière minute ? Depuis, de nouveaux éléments ont surgi, et nous permettent avec bonheur d’en savoir plus sur cette figure désormais mieux cernée. En 2016, en effet, un lot de nombreuses lettres écrites par Wilde entre 1894 et 1912 fut mis aux enchères, et l’année suivantes, un bon nombre fut publié dans le livre Sincerely, Harry, de Michael Beatty. Ces lettres émouvantes nous fournissent une bien meilleure vision de l’état d’esprit de l’officier, alors qu’il gravissait les échelons au sein de la White Star Line, vivait un véritable drame familial, et connaissait l’apogée de sa carrière avant sa fin tragique.
L’Association française du Titanic a perdu en avril dernier l’un de ses fidèles membres, Gérard Piouffre, auteur de nombreux ouvrages dont plusieurs consacrés à notre paquebot fétiche. Ami de plusieurs d’entre-nous, figure remarquable et remarquée du forum Titanic affilié à l’AFT, Gérard nous a quittés bien brusquement, et nous lui rendons ici hommage.