Que ceux qui sont allés à Belfast imaginent la cale sèche du Titanic avec juste un petit quai sur chaque longueur. Au fond, un ruisseau descend de la colline ; en face, l’écluse ferme un passage étroit sur une anse et le large.
Dominant les quais, les collines abruptes, verdoyantes, sont parsemées de maisons « à la bretonne » : murs de pierres et toits d’ardoises grises. À mi-pente, sur la droite quand on regarde la mer, un quai sur lequel courent deux rails de « decauville » débouchant d’un tunnel. C’est par là qu’arrivait, jadis, le kaolin extrait des immenses carrières derrière la colline. Il était déversé dans une trémie jusque dans les bateaux. Aujourd’hui, tout est à l’abandon : il n’y a pratiquement plus de carrières en exploitation en Cornouailles… ni mines non plus.