Lire la suite à propos de l’article La pollution de l’épave
Carte illustrant les limites de la zone du site du RMS Titanic aux navires et aux sous-marins. Cette carte accompagne la circulaire de l’OMI.

La pollution de l’épave

L’année 2012 a été « l’année du Titanic » pour tous les passionnés mais aussi pour l’organisation maritime internationale (OMI). Au cours de cette année, la journée mondiale maritime a rendu hommage au Titanic avec un thème lié la création de l’agence de l’ONU. L’ONU a consacré l’épave du Titanic avec l’application de la Convention de protection du patrimoine subaquatique de 2001. Mais l’OMI, agence sous l’autorité de cette même ONU a consacré également et concrètement la protection de l’épave avec une résolution initiée par les garde-côtes américains qui ont alarmé l’organisation des dangers de pollution des déchets sur l’écosystème du site de l’épave avec les passages des paquebots et des submersibles à l’occasion du centenaire.

0 commentaire
Lire la suite à propos de l’article Les traversées transmanche du Sundowner
Charles Lightoller sur le Sundowner, à Calais en 1939. © Kenneth George Godwin.

Les traversées transmanche du Sundowner

L’année 1912 devait à jamais marquer la vie de Charles Lightoller, ironiquement, c’est également à cette date que fut construit le Sundowner, son futur bateau, et l’une de ses grandes fiertés. Conçu à l’origine pour être une pinasse de la Royal Navy, le bateau fut revendu à Lightoller en 1929 pour la somme de 40 £ (équivalents aujourd’hui à 2 000 £). C’est un certain Charlie Cooper qui se chargea de l’achat et de son rapatriement à Conyer, un petit village du Kent sur les bords de la Swale. L’homme était un architecte naval dans le besoin qui ne parvenait plus à nourrir sa famille, et Lightoller - qui avait décidé qu’il était grand temps de posséder son propre navire - lui confia le chantier de restauration du vieux bateau en vue de le transformer en un élégant yacht.

0 commentaire

Le témoignage de Jules Munsch

À l’occasion du centième anniversaire du naufrage du Titanic, de nombreux ouvrages – de longueurs et de qualités inégales – ont été publiés en France. L’un d’eux s’intitule Titanic : l’histoire, le mystère, la tragédie, dont le texte est signé Patrick Mahé et Corrado Ferruli. Ce dernier avait déjà travaillé sur le même thème pour les éditions Hachette en 2003. Près d’une décennie plus tard, l’ensemble présente un peu moins d’erreurs qu’auparavant (l’intervention d’Olivier Mendez n’est probablement pas étrangère à cette amélioration), bien que des informations restent passablement obsolètes voire erronées. Cependant, le livre mérite une sérieuse attention pour ses deux annexes. D’une part, la liste des personnes embarquées à Cherbourg a été mise à jour et publiée intégralement. Ainsi, les Nomadic et Traffic auraient transbordé 281 passagers, et non 274. D’autre part, un document jusqu’alors inconnu est publié aux pages 302-305. Il s’agit d’un curieux témoignage rédigé par le dénommé Jules Munsch C’est à celui-ci que cet article est consacré.

0 commentaire
Lire la suite à propos de l’article L’hôpital du Titanic
Les installations de 1ère et 2ème classe sur le pont D. © Le Site du Titanic - Alain Dufief

L’hôpital du Titanic

En un siècle, tout ou presque a été dit sur le Titanic... Mythique, légendaire, grandiose, sublime, les adjectifs ne manquent pas pour décrire le plus célèbre des paquebots ! Tout le monde connaît son nom, son histoire et surtout son destin tragique qui a marqué l’inconscient collectif à tout jamais. Les multiples drames qui se sont noués sur ses ponts hantent encore nos mémoires avec la même force, et il nous suffit tout simplement de fermer les yeux pour entrevoir la silhouette du navire fendant les vagues à tout vitesse afin de rejoindre New-York. Malgré les 100 ans qui nous séparent, le Titanic nous semble étrangement familier. Qui ne saurait pas reconnaître le grand escalier de première classe dès le premier coup d’œil ? Qui n’a jamais vu de clichés noir et blanc de ses différents salons et fumoirs ? De ses bains turcs ? Ou bien du restaurant « à la carte » ? En fait, pour beaucoup d’entre nous, le Titanic semble ne plus avoir de  secrets et pourtant... Le Titanic n’a de cesse de nous réserver de belles surprises au détour d’une coursive ! En effet, si beaucoup d’installations du navire sont connues de tous, certaines le sont moins et n’en restent pas moins importantes. C’est le cas de l’hôpital de bord par exemple...

0 commentaire

Des passagers chinois clandestins ?

On ne compte plus le nombre de nationalités à bord du Titanic mais qu’en est-il du nombre de groupes ethniques ? Il y avait des Méditerranéens, des Slaves, des Africains mais également des Asiatiques qui apparaissaient bien mystérieux à bord du paquebot au milieu des anglophones. Les passagers chinois de Hong-Kong représentaient une catégorie bien à part face au seul japonais présent à bord qui logeait en seconde classe ou même aux immigrants irlandais. Originaires de Hong-Kong, colonie britannique, les passagers chinois vivaient dans un monde anglophone mais aussi avant tout dans leur monde de traditions chinoises. Sur les huit Chinois enregistrés sur le manifeste de la White Star Line, seuls deux ont perdu la vie. Bien des mystères sur la vie de ces passagers surgissent maintenant. Bien que minoritaires, ces passagers ont le droit à un hommage ou du moins à une brève présentation. Il y a de nombreuses questions qui peuvent tarauder nos esprits mais une plus insistante, qui reste sans réponse, est le fruit d’une rumeur. Nos Chinois étaient-ils des passagers clandestins ou des passagers payants en règle ? Focus sur une autre curiosité concernant des passagers du Titanic avec les présentations des protagonistes et sur cette question sans réponse concrète.

0 commentaire
Lire la suite à propos de l’article Un choc de titans
Dessin de François Omont

Un choc de titans

L’article « Un choc des Titans » paru dans le Tennis Magazine de janvier 1999, relevé par notre camarade Fabrice Vanhoute dans le numéro 49-50 de Latitude 41, m’a vivement intéressé. Il y a quelques années, j’avais remarqué dans le musée de Roland Garros (stade que je fréquentais dans ma jeunesse comme voisin, spectateur et joueur) un cadre imposant contenant une photo de Norris Williams, joueur de coupe Davis, avec la légende « rescapé du Titanic ». Je me fais un plaisir de vous apporter quelques précisions complémentaires, surtout grâce aux témoignages du colonel Gracie, historien rescapé dans des conditions extraordinaires après avoir plongé à la dernière minute dans l’eau glacée pour grimper dans un des canots pliables. Il ne s’est jamais remis de ce drame et est mort en décembre 1912 après avoir échangé un nombre impressionnant de lettres avec des survivants.

0 commentaire

Incompétence et héroïsme

Comme beaucoup de gens, marins professionnels ou simples plaisanciers (en 1912, on disait yachtmen), je me demandais comment un navire aussi racé, muni de tous les perfectionnements que la science pouvait mettre à la disposition des chantiers navals de Belfast, avait pu disparaître en 2 h 30.

0 commentaire

Le Montmagny… navire oublié

Dès qu’elle apprit le naufrage du Titanic, le 15 avril 1912, la White Star Line prit des mesures pour tenter de retrouver des victimes de la tragédie. Les préparatifs furent basés à Halifax, province de Nouvelle-Écosse, Canada, et engagés par les agents de la compagnie maritime, A. G. Jones & Company. Ceux-ci affrétèrent plusieurs navires appartenant à d’autres compagnies afin d’effectuer les recherches sur le site de la catastrophe. Le troisième de ces navires, le Montmagny, mérite notre attention car, comme le Titanic, il fut marqué par la fatalité, et tous deux furent liés à la même destinée.

0 commentaire

Sur vos écrans et sur les ondes

L’année 2012 qui s’achève doucement mais sûrement a vraiment été celle du Titanic. Les nombreux ouvrages très intéressants sur le sujet qui sont apparus, ainsi que la ressortie en 3D au cinéma du film mythique aux onze Oscars de James Cameron ont contribué à relancer un regain d’intérêt important pour le Titanic. Cet intérêt est notamment visible au niveau des médias, à la télévision et à la radio en particulier, qui ont fait écho du centenaire et ainsi évoqué le Titanic à maintes reprises : diffusion de documentaires parfois inédits, reportages de manière quotidienne dans les Journaux Télévisés, séries, émissions, téléfilms… la période du centenaire a été extrêmement riche et cela a probablement permis à faire revivre le souvenir du Titanic à des millions de personnes, voire de faire découvrir son histoire pour la plus jeune génération.

0 commentaire
Lire la suite à propos de l’article Edward Branly, un précurseur de la TSF
Le même type de poste se trouvait sur le Titanic.

Edward Branly, un précurseur de la TSF

La famille d’Édouard Branly (né à Amiens le 23 Octobre 1844) est originaire d’un petit village de l’Artois : « Prédefin ». Son père était professeur à St Quentin. Il découvre le principe de la radio-conduction et celui de la télémécanique. Il est l’un des précurseurs de la radio et de la télécommande.

0 commentaire