Les conséquences de l’après-Titanic : des indemnisations et un droit de propriété flous

La construction totale du paquebot Titanic est estimée globalement à 1,5 millions de livres sterling (de l’époque). Parmi ce coût, on peut inclure les matériaux de base (aciers, rivets en fer...), les machines, la décoration intérieure et les équipements extérieurs. Pour assurer le Titanic, l’IMM, trust américain, et la White Star Line (WSL) dont Joseph Bruce Ismay en était le président, ont procédé à une division de la somme ainsi que de ce qu’elle recouvrait en particulier. Ainsi séparée en trois parties, les deux tiers de la somme globale (1 million £) est garantie par l’IMM (International Marine Mercantile). Le dernier tiers est assuré par la White Star Line (500 000 £). En d’autres termes, l’IMM prend en charge tous les frais propres aux navires, infrastructures et aux machineries tandis que la WSL s’occupe de la décoration et des équipements divers et extérieurs. En ce qui concerne les biens personnels, les cargaisons, ces derniers ne sont pas pris en compte et seuls les passagers et entreprises sont responsables de leurs biens.

0 commentaire

Une vente aux enchères contestée et contestable

La nouvelle de la vente aux enchères des artefacts du Titanic vient de tomber depuis quelques semaines. Autorisée par les autorités judiciaires américaines, la RMS Titanic Inc. (abrégé en RMST), société qui détient les droits d’exploitation de l’épave et le droit de propriété des objets repêchés du Titanic, peut désormais vendre la collection de ces objets ainsi que les droits de propriété intellectuelle d’exploitation de l’épave. La décision de justice a fait l’effet d’une bombe dans le monde des passionnés du Titanic.

0 commentaire

Le tour du monde des commémorations

Cette année 2012 est une année symbolique pour tous les passionnés du Titanic. Il y a cent ans, le paquebot le plus moderne, le plus luxueux et le prestigieux coulait dans l’océan Atlantique faisant plus de 1500 morts. Le Titanic, construit par les chantiers de Harland and Wolff de Belfast et dont le port d’attache était Liverpool, effectuait le 10 avril son voyage inaugural en partant de Southampton, seul port pouvant accueillir le géant des mers. Le mastodonte de la White Star Line s’est ensuite arrêté à Cherbourg, seule escale sur le continent européen avant de s’amarrer à Queenstown devenue Cobh depuis 1922, port emblématique de l’immigration irlandaise, à partir duquel les immigrants se lançaient à la conquête de l’Atlantique pour arriver à New-York où ils espéraient trouver le rêve américain. Après le naufrage, la ville canadienne d’Halifax a honoré la mémoire des victimes en leur donnant une dernière demeure dans laquelle ils reposent encore de nos jours.

0 commentaire

Vie de l’association

C’est avec une certaine tristesse que nous avons appris il y a un peu plus d’un mois le départ d’Olivier Mendez, qui s’occupait avec brio de la rédaction de Latitude 41 depuis les débuts de l’AFT. Nous sommes certains que vous vous joindrez à nous pour saluer son magnifique travail et lui souhaiter une très bonne continuation, et de la réussite dans tous ses projets à venir. Nous voici donc désormais trois à sa place. Pourquoi trois ? Parce que, malgré notre immense passion pour le Titanic, aucun de nous ne se sentait capable de porter seul cette lourde tâche. L’amitié qui nous lie aidant, c’est donc un trio qui assurera la gestion de Latitude 41.

0 commentaire