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Carte postale du Frankfurt (Coll. Franck Gavard-Perret)

« You fool ! Stand by and keep out ! » : L’énigmatique échange entre le Titanic et le Frankfurt

Le présent article, consacré au navire allemand Frankfurt, à son opérateur radio et à son attitude au cours du naufrage du Titanic, ne prétend pas fournir des renseignements inédits sur un thème déjà traité le premier par George qui, en 1990, avait analysé plusieurs archives et publié ses conclusions dans la revue The Titanic Commutator de la Titanic Historical Society. Trente-cinq ans après la parution de cet article, Franck a étudié de nouvelles sources et une bibliographie actualisée a permis d'apporter des considérations nouvelles et d'élaborer d'autres hypothèses. Par ailleurs, plusieurs témoignages en langue allemande ont été découverts dans la presse de l'époque et, souvent inédits, apportent un nouvel éclairage à cette affaire. À présent, les deux auteurs sont fiers de présenter cet article, mis ici à la disposition d'un public francophone pour la première fois, qui entend mettre à jour le dossier du Frankfurt et espère clarifier le rôle exact que son opérateur radio a joué la nuit du naufrage.

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Vie de l’association

Il y a 140 ans, en juin 1885, les pièces détachées de la Statue de la Liberté arrivaient à New York. Il fallut ensuite encore plus d’un an pour que ce puzzle géant soit achevé et que ce symbole de l’Amérique soit inauguré. Dominant Ellis Island, elle a accueilli pendant des décennies des générations d’immigrants arrivant aux États-Unis avec leurs espoirs, réalisés pour les uns, déçus pour d’autres. Le Titanic n’arriva jamais à ses côtés. Aujourd’hui, les rapports des États-Unis à l’immigration et à la France ont pu changer… Mais notre camarade Fabien Bueno, en voyage à New York, a pris le temps de visiter pour nous les sites de la ville liés au Titanic. Rejoignez-le dans ce voyage ! Ce numéro double contient également ses habituelles rubriques et un récit de notre convention à Liverpool. Mais c’est surtout Franck Gavard-Perret qui nous régale avec une imposante pièce de recherche sur laquelle il a travaillé depuis de nombreux mois avec George Behe : ensemble, ils rouvrent le dossier du Frankfurt, ce paquebot allemand témoin du naufrage, et son opérateur radio dont Harold Bride disait qu’il était un imbécile. Et si nous l’avions mal jugé ? Un français et un américain travaillant sur le cas d’un paquebot allemand, en s’appuyant sur des archives d’outre-Rhin, mais aussi de la bibliothèque d’Oxford, le tout avec l’aide du président de l’association suisse du Titanic. Y a-t-il meilleur moyen de rappeler que le Titanic nous rapproche bien au-delà des frontières ?

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